FRISE CHRONOLOGIQUE 1795

n’auraient jamais pu conquérir les continents sans l’apport essentiel de la symbiose. Les plus anciennes traces de plantes terrestres datent d’il y a 475 millions d’années. Il s’agit de spores fossilisées, trouvées à Oman et en Argentine. Les recherches sur les parois de ces spores indiquent une relation avec les Hépatiques, un groupe de plantes ressemblant aux mousses. Les plus anciens vestiges de plante terrestres possédant des tiges munies de vaisseaux conducteurs de sève sont des Cooksonia Irlandaise et datent de 420 millions d’années . 500 000 000 – PÉRIODE DU CAMBRIEN AU PALÉOZOÏQUE C’est le d ébut des vertébrés. Ce sont des Agnathes, poissons sans mâchoires. L’explosion cambrienne, qui a vu apparaître les principaux groupes de métazoaires en quelques millions d'années (un temps géologiquement court). Nous le savons grâce à la découverte de nombreux fossiles. C'est aussi à cette époque que la flore terrestre aurait commencé à se développer. Le taux de dioxygène dans l'atmosphère était alors de 12,5 %. Son nom dérive de Cambria, nom latin du Pays de Galles. image Les calamars et les humains auraient un point commun. Leurs cerveaux se développent de manière similaire malgré leurs divergences il y a 500 millions d’années . C’est une découverte plutôt surprenante que relate le site livescience, en janvier 2023, relayant une étude publiée dans la revue Current Biology en décembre dernier. Des scientifiques auraient mis en lumière un lien pour le moins inattendu entre les humains et… des calamars ! En observant cet animal, ils auraient découvert que " le cerveau des céphalopodes a évolué indépendamment pour se développer de la même manière que le nôtre" . Afin d'étudier le cerveau des calamars en développement au stade embryonnaire, les scientifiques ont utiliser des clichés à l’aide de caméras. Pour visualiser les cellules souches intéressantes, ils les ont marquées avec des colorants fluorescents. Ce sont les rétines, et plus particulièrement le tissu neural s’y trouvant, qui ont attiré l’œil des experts. Pour Kristen Koenig, biologiste moléculaire à l'Université de Harvard, cette découverte est tout bonnement exceptionnelle : "Nos conclusions étaient surprenantes car une grande partie de ce que nous savons sur le développement du système nerveux chez les vertébrés a longtemps été considérée comme étant spécifique à cette lignée." Et le principal auteur de l’étude de préciser : " En observant le fait que le processus est très similaire, ce qu'il nous a suggéré, c'est que ces deux lignées ont développé indépendamment de très grands systèmes nerveux en utilisant les mêmes mécanismes pour les construire. Ce que cela suggère, c'est que ces mécanismes des animaux pendant le développement peuvent être important pour la construction de grands -Sommaire -Sommaire 500 000 000 – FAUNE – LES CALAMARS ET LES HUMAINS

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