FRISE CHRONOLOGIQUE 1795

connus depuis au moins 2,3 Ma. « Nos résultats suggèrent également que les hominines ont non seulement évolué en Europe occidentale et centrale, mais ont également passé plus de 5 millions d'années à évoluer là-bas et à se propager dans la Méditerranée orientale avant de se propager à l'Afrique, probablement à cause du changement climatique. « Environnement et forêts en décomposition », a déclaré le professeur David Begun, paléontologue à l'Université de Toronto. Notre analyse phylogénétique, basée sur les nouveaux spécimens décrits ici et sur un large échantillon d’autres hominoïdes fossiles et existants, confirme les recherches antérieures confirmant le statut d’hominidé des singes de la Méditerranée orientale . Nos résultats phylogénétiques les plus parcimonieux suggèrent que les hominidés de la Méditerranée orientale ont évolué à partir de dryopithèques en Europe centrale et occidentale, bien qu’il existe des interprétations alternatives . Quoi qu’il en soit, les plus anciens hominidés connus sont européens. Ils se sont peut-être dispersés en Europe à partir d’ancêtres en Afrique, seulement pour s’éteindr e. Cependant, l’interprétation la plus probable et la plus parcimonieuse est que les hominidés ont évolué sur une longue période en Europe et se sont dispersés en Afrique avant 7 Ma. Pendant un certain temps, le seul singe connu de la fin du Miocène d’Anatolie était Ankarapithecus , qui est alternativement décrit comme un hominidé tige ou une pongine, mais pas un hominidé. Il se distingue facilement de l’ouranoopithèque et du Graecopithèque de Grèce et de Bulgarie. En 2007, une nouvelle espèce d’Ouranopithecus a été décrite à Çorakyerler en Anatolie centrale. Depuis lors, des milliers de fossiles de vertébrés ont été découverts à Çorakyerler, y compris un crâne partiel de singe bien conservé. Les hominidés étaient plus diversifiés à la fin du Miocène de la Méditerranée orientale qu’on ne le pensait auparavant, avec une aire de répartition connue d’au moins 9,6 à 7,2 millions d’années. Cette conclusion, ainsi que la récente réévaluation des spéc imens de Pyrgos Vassilissis et d’Azmaka, révèle une diversité jusqu’ici méconnue de singes du Miocène supérieur en Méditerranée orientale. Evidemment cela ne veut pas dire que l’Homo serait apparu en Europe mais que l’on a tout simplement découvert des taxons antérieurs à l’homme moderne. image image Les premiers éléphantoïdes, tels les gomphothères et les amébelodontidés, vivaient en Afrique au miocène inférieur. Ils se sont répandus en Eurasie et en Amérique au miocène (- 18 millions d’années) et au pliocène. Ils ont acquis des molaires adaptées à leur régime végétarien et qui se renouvelaient au fur et à mesure de leur usure. Ils possédaient deux paires de défenses. Le Deinothère ne possède qu'une seule paire de défenses recourbées vers le bas. L'amébélodonte a une double paire de défenses, l'une en forme de sabre et l'autre en forme de pelle. Il utilisait sa mandibule pour déraciner -Sommaire 20 000 000 – FAUNE - LES PREMIERS ÉLÉPHANTOÏDES

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