FRISE CHRONOLOGIQUE 1795
Australopithèques. La découverte pourrait combler plusieurs lacunes importantes dans l’étude de l’évolution humaine. Les fossiles d'hominidés, ou ancêtres humains, de cette période sont extrêmement rares et il s'agit le plus souvent de simples fragments d'os. Mais contre toute attente, le nouveau crâne est presque intact, ce qui devrait nous en apprendre beaucoup sur la vie et l’évolution de nos plus vieux ancêtres. "Jusqu'à présent, il y avait un grand fossé entre les ancêtres humains les plus anciens, qui ont environ 6 millions d'années, et des espèces comme celle de 'Lucy', qui ont deux à trois millions d'années" , raconte Stephanie Melillo pour qui cette découverte "relie l'espace morphologique entre ces deux groupes". image « Petit pied » du fait de la petite taille de ces ossements. Découverte en 1994 par Ronald J.Clarke à Johannesburg Afrique du Sud. C’est une femme Australopithèque de 30 ans de 1.35m. Après plus de vingt ans de travaux, le squelette reconstitué est présenté au grand public en décembre 2017. C'est le premier squelette d'homininé adulte aussi complet, c'est le premier squelette avec un bras complet et une jambe complète qui peuvent être comparés, et c'est aussi le plus ancien squelette fossile retrouvé en Afrique du Sud. image image image Les traces de bipède sont très rares, car elles s’ effacent rapidement avec l’érosion des sols et c’est pourquoi on ne retrouve presque pas de trace de pas . Cela tient presque du miracle de tomber dessus. Celles-ci pourraient avoir été faites par des hominidés du genre Australopithecus de passage en Tanzanie à Laetoli en Afrique . Ces empreintes figées dans la lave ont été longtemps attribuées à un ours. Finalement elles ont été attribuées à un bipède inconnu des paléontologues. Mais la polémique scientifique ne fait que commencer. Car, si ces traces appartiennent bien à un bipède, il reste à déterminer s’il s’agissait d’un autre hominidé, contemporain de l’australopithèque. Ce qui constituerait une nouvelle révolution dans l’histoire de cet âge reculé l’humanité. image Découverte d’un fragment de mandibule en 1995 par la mission paléoanthropologique franco-tchadienne dirigée par Michel Brunet. L'holotype a été surnommé « Abel » en hommage au géologue Abel Brillanceau, un collègue de Michel Brunet mort en 1989 au Cameroun. La mandibule d'Abel, relativement plus parabolique que celles des autres Australopithèques connus, a conservé une incisive, deux canines et les quatre prémolaires. Il s'agit du premier Australopithèque retrouvé à l'ouest de la vallée -Sommaire 3 670 000 – HOMO - LITTLE FOOD – AUSTRALOPITHÈQUE PROMETHEUS -Sommaire 3 600 000 – HOMO - TRACES DE BIPÈDE EN TANZANIE -Sommaire 3 500 000 – HOMO - ABEL – AUSTRALOPITHÈQUE BAHRELGHAZALI
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