FRISE CHRONOLOGIQUE 1795
sudoripares combinées à une absence de pelage), le gibier quadrupède doit ralentir ou s'arrêter pour pouvoir haleter : même au galop, peu d'animaux sont capables de suivre le peloton des meilleurs marathoniens. La chasse est notamment pratiquée par les peuples San du désert du Kalahari (sud de l'Afrique) ou les Tarahumaras (Mexique). Cette technique est comparable à une stratégie de chasse de prédateurs « coureurs », tels la hyène, le lycaon ou le loup, qui peuvent poursuivre leur proie à une allure modérée, obligeant la proie à de multiples sprints de fuite, jusqu'à l'épuisement de celle-ci. 2 000 000 – HOMO ERECTUS PERT SES POILS image web Les hominidés de l’époque, étaient couverts de poils avec, en dessous, une peau claire comme le sont les jeunes chimpanzés actuellement. Les poils offraient un « rempart » naturel au soleil et une peau foncée n’aurait été d’aucune utilité. Les poils, qui gênent la transpiration, tendent alors à disparaître jusqu'à ce qu'apparaissent, des corps à la peau nue - hors chevelure et poils pubiens - et doués désormais de glandes eccrines, qui favorisent une transpiration abondante. Celles-ci, plus performantes en termes d’évacuation de la chaleur, peuvent produire jusqu’à 12 litre de sueur aqueuse par jour . Le soleil agressant ces peaux trop claires, elles s'assombrissent. La protection contre le rayonnement et la sudation en sont améliorées. La pilosité est un sujet à controverse. Quand a-t-on perdu nos poils ? Et pourquoi en a t-on conservé à certains endroits ? Les poils pubiens et ceux des aisselles facilitaient la rémanence des phéromones, ou hormones sexuelles. Il peut sembler bizarre qu'on ait commencé à perdre nos poils alors que nous sortions de notre continent d'origine (l'Afrique) pour aller dans des régions au climat plus contrasté et plus froid. Par ailleurs, avions-nous les cheveux crépus ? Étaient-ils longs ? Les cheveux de la tête de l'homme primitif étaient coupés avec des outils de silice ou de pierres aiguisées, et ont trouvé des restes de dents d’animaux employés comme peignes. Charles Darwin disait que la perte du poil a été un avantage évolutionnaire. Moins de quantité de poil a réduit la possibilité d'avoir des parasites et a aidé à être plus sain et plus propre. Cette époque préhistorique coïncide avec la découverte et la domestication du feu et des premières grandes migrations humaines, ce qui oblige à l'usage de vêtements faits de peaux d'animaux pour s'abriter du froid après avoir migré vers des régions très froides . A partir de maintenant, le système de transpiration se modifie et les hominidés vont développer des glandes spécifiques à notre lignée : les glandes eccrines. Celles-ci, plus performantes en termes d’évacuation de la chaleur, peuvent produire jusqu’à 12 litre de sueur aqueuse par jour. Le soleil devient une agression pour ces peaux claires. Le -Sommaire
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