FRISE CHRONOLOGIQUE 1795

affirme avoir découvert dans le village de Piltdown un crâne humain d'une espèce disparue datant de plus de 500 000 ans. Une découverte qui placerait l'ancêtre de l'homme... en Angleterre ! Les restes présentés à la Société géologique de Londres forment ce que l'on appelle l'homme de Piltdown. On expose aussi des outils de pierre primitifs et des fossiles fragmentaires de mammifères retrouvés avec. Déjà à l'époque, des doutes sont émis par des paléontologues qui pensent qu'il s'agit peut-être d'ossements mélangés par hasard, mais personne ne les écoute. Les doutes viendront dans les années suivantes, avec des découvertes d'autres hominidés, qui ne ressemblent pas du tout à l'Homme de Piltdown. Le coup de grâce est donné en 1953, 41 ans après, quand des chercheurs de l'université d'Oxford utilisent de nouvelles méthodes de datation. La mandibule et le crâne ne sont pas contemporains... De plus, un examen minutieux montre que la mandibule et une canine ont été artificiellement fixées sur le crâne. Les autres fossiles ont été eux aussi intentionnellement amenés sur les sites de fouille. La supercherie est évidente. L'enquête désignera des suspects, à commencer par Dawson et Smith Woodward, mais aussi le paléontologue français Pierre Teilhard de Chardin, qui avait travaillé à l'excavation des restes. Certains y ajouteront Sir Arthur Conan Doyle, l'auteur du roman dont le héros est Sherlock Holmes. Isabelle De Groote et ses collègues ont tout repris à zéro avec les techniques d'aujourd'hui. Finalement, la mandibule et les dents de singe, trouvées sur les deux sites, viennent du même orang-outang, mais leur datation n'a pas été possible. Les restes humains, eux, sont ceux de deux individus et datent de moins de 1.000 ans. image image image À l’époque paléolithique, les vallées du Sahara n’étai ent pas constituées de sable, mais de prairies vallonnées avec une végétation et une nourriture abondante. Cette période d’abondance et de précipitations a duré jusqu’à environ 30 000 AEC. Les premières preuves pour les humains en Égypte datent d’il y a environ 500 000 à 700 000 ans. Les sites du paléolithique primitif se trouvent le plus souvent près de sources ou de lacs asséchés ou dans des zones où les matériaux pour fabriquer des outils en pierre sont abonda nts. L’un de ces sites est Arkin 8, découvert par l’archéologue polonais Waldemar Chmielewski près de Wadi Halfa. Ce sont quelques-uns des plus anciennes structures au monde jamais trouvé. image image image C’est un e calotte crânienne, un maxillaire supérieur, une prémolaire et 2 fémurs, appartenant à l'espèce Homo erectus , découverts à Trinil, au bord du fleuve Solo (12 km à l'ouest de Ngawi), dans la province de Java oriental. Les premiers vestigesfossiles ont été découverts en 1891 par le médecin et anatomiste néerlandais Eugène Dubois. -Sommaire 500 000 – HOMO ERECTUS EN ÉGYPTE -Sommaire 500 000 – HOMO – L’HOMME DE JAVA

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