FRISE CHRONOLOGIQUE 1795
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100 000 – PROCHE ORIENT - LES PREMIERES SÉPULTURES image Les plus anciennes sépultures volontaires datent de 100 000 ans. Homo sapiens et Homo Neanderthalensis enterraient déjà leurs morts. C’est au Proche-Orient que l'on trouve les premières preuves d'une inhumation intentionnelle des morts, à Skhul et Qafzeh en Israël, et à Qena en Égypte. Dans toutes ces premières tombes sont enterrés des représentants de l'espèce Homo sapiens. Fouillé depuis 1929, et plus particulièrement en 1930 par Dorothy Garrod (Université de Cambridge), le site de Skhül a livré 10 squelettes (7 adultes et 3 enfants) et 16 os isolés. Tous les fossiles étaient en position repliée, inhumés dans des fosses de faible profondeur. Cela nous montre que les vivants portaient suffisamment d'attention du moins à certains morts, puisque la plupart n'étaient pas enterrés, pour que le corps fasse l'objet d'un traitement, d'une pratique, peut-être d'un rituel, qui le mette, aux yeux des vivants, à la fois à l'abri d'une dégradation sensible par la putréfaction et d'un démembrement, d'une dispersion, par les prédateurs. Le fait d’enterrer ses morts n’est pas sans signification. Surtout lorsque des totems sont destinés à les accompagner : cela indique que quelque chose d’intangible est supposé se passer après, au -delà du monde visible et matériel. « C’est la première trace d’une pensée mythique, résume le préhistorien Marcel Otte. Les nécropoles arriveront bien plus tard, avec la sédentarisation vers -10 000 AEC. 100 000 – HOMO - ARBRE GÉNÉALOGIQUE DE 27 MILLIONS D ’HOMO image Une équipe de scientifiques a combiné des génomes modernes et anciens pour construire une nouvelle « généalogie de tout le monde », une réalisation qui jette les bases de futures études sur notre évolution et notre propagation mondiale. Des milliers et des milliers de génomes humains modernes et anciens ont été intégrés dans une généalogie cohérente et unifiée, selon une nouvelle recherche publiée dans Science. Il s’apparente à un arbre généalogique, mais c’est énorme, car il contient prè s de 27 millions d’ancêtres, ce qui en fait la plus grande généalogie humaine jamais créée. La nouvelle carte pourrait être utilisée pour étudier l’évolution humaine et même aider à la recherche médicale sur les maladies héréditaires. En 2022, le chercheur Yan Wong et des chercheurs de l’université d’Oxford, en Angleterre, ont réussi à réaliser le plus grand arbre généalogique de l’histoire du monde. Au total, ce travail ne regroupe pas moins de 27 millions de personnes, mortes ou vivantes, qui viennent de l’ensemble du globe, rapporte la revue Slate . Les chercheurs à l’origine de cet arbre généalogique ont récupéré des informations récentes et anciennes dans huit bases de données en assemblant des génomes -Sommaire
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