FRISE CHRONOLOGIQUE 1795
certaines populations d'Europe, d'Asie et des Amériques ont une ascendance néandertalienne ( ≈ 1-2%), sur la base des informations génétiques mitochondriales et du chromosome Y dont nous disposons, aucune de ces populations n'a directement évolué à partir des Néandertaliens. Jusqu'à la peau blanche, les preuves génétiques montrent qu'il y a eu au moins deux évolutions distinctes de peau claire (les cheveux roux aussi, juste pour rire). Les Néandertaliens ont développé une mutation du gène MC1R qui contrôle la mélanine, leur donnant une peau claire. Cependant, sur la base d'un échantillonnage génétique de restes de Néandertaliens, certains d'entre eux avaient la peau claire et d'autres une peau plus foncée. Les humains modernes ont également développé une mutation similaire, mais légèrement différente, du gène MC1R, qui a entraîné une peau pâle. Nous pouvons constater en examinant les gènes des premiers humains modernes qu'ils avaient tous la peau plus foncée jusqu'à il y a environ 10 000 ans (les estimations vont de 6 000 à 16 000 ans). C'était bien après la disparition de tous les Néandertaliens. On sait que Néandertal c’est accouplé avec Homo sapiens pendant 16 000 ans. Il y a dû avoir obligatoirement des nouveaux nés homo sapiens à la peau plus claire. Ou bien, tous les nouveaux nés étaient de couleur sombre. Que sont-ils devenu ? Pourquoi on ne fait remonter la couleur de peau claire que vers 6500 AEC. La mutation qui favorise la dépigmentation de la peau a été identifiée par les scientifiques en comparent les génomes des 83 squelettes entre eux et avec ceux d’un millier d’Européens contemporains. Ils ont ainsi pu observer qu’elle ne concernait que deux gèn es ; le SLC24A5 et le SLC45A2 dont la présence est associée à une teinte claire de la peau. Alors comment expliquer cette profusion d’image de Neandertal , tous avec la peau blanche ou claire ? Pourquoi n’y a-t-il aucune représentation d’un Néandertal à la peau sombre ? ou même simplement métissé ? image L’ADN (acide désoxyribonucléique) est sans doute l’un des outils les plus utiles que les scientifiques puissent utiliser pour comprendre les organismes vivants. Notre code génétique peut nous en dire long sur qui nous sommes, d’où nous venons et même sur les maladies que nous pouvons être prédisposés à contracter et à acquérir. Lors de l’étude de l’évolution, l’ADN est particulièrement important dans son application à l’identification et à la séparation des organismes en espèces. Cependant, l’ADN est une molécule fragile, et elle se dégrade avec le temps. Pour la plupart des espèces fossiles, il n’y a essentiellement aucun espoir d’acquérir un jour de l’ADN à partir de leurs fossiles, de sorte que les réponses aux questions sur leur apparence, leur physiologie, la structure de leur population et plus encore peuvent ne jamais être entièrement répondues. En ce qui concerne l’introgression de Néandertal dans le génome moderne de l’ADNmt humain, il est possible que les preuves d’un tel mélange soient obscurcies pour diverses raisons (Wang et al 2013). La principale de ces raisons est la taille de
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