FRISE CHRONOLOGIQUE 1795
bas-relief, les figures et symboles gravés et les peintures sur une surface rocheuse. Nos ancêtres commencent à orner les grottes de gravures et de dessins, dont certains paraissent relever de la mythologie, ainsi des silhouettes d’hommes à tête de chien découvertes sur le plateau libyen du Messak. « Ces représentations constituent une façon de donner vie à l’invisible et au surnatur el », poursuit Marcel Otte. L’art pariétal aurait même joué un rôle dans le cadre de rituels magiques ou chamaniques. Difficile de reconstituer les us et coutumes des hommes préhistoriques et d’interpréter avec justesse la signification de ces pratiques. image image image La grotte décorée par les hommes de Cro-Magnon et découverte en 1940 par 4 adolescents périgourdins de Montignac-Lascaux en vallée de Vézère dans le Périgord. La découverte de Lascaux a bouleversé la connaissance de l'art préhistorique et de nos origines. La couleur de leur peau répond à une réalité scientifique. « Homo sapiens arrivait du Moyen- Orient et, avant, d’Afrique. « Ceux qui ont peint Lascaux ou la grotte de Chauvet avaient la peau noire » , explique Michel Philippe, directeur du musée du Grand-Pressigny. De même que Céline Bon qui affirme « Ce qui est probable, c’est que les hommes qui ont peint les grottes de Lascaux et Chauvet étaient sombres de peau, car la sortie d’Afrique était encore trop récente, et leur alimentation encore trop riche, pour envisager une peau claire. » Attention donc à l’imagerie populaire : même s’il vivait dans ce qui deviendra l’Europe, Cro -Magnon était sans doute plus noir que blanc. La dépigmentation de la peau se fera progressivement au fil des siècles, en adaptation avec le climat. Mais il faudra attendre -6500 AEC pour trouver un homo sapiens à la peau décolorée. Cela a pris du temps. 18 000 – HOMO SAPIEN - LES NAINS PRÉHISTORIQUES DE FLORÈS Décrits en 2004 à partir de fossiles vieux de 18.000 ans, trouvés sur la petite terre émergée à l'est de Java dont ils portent le nom, les Hommes de Florès, d'un mètre de haut, n'ont jamais cessé depuis cette date de faire l'objet de controverses scientifiques. Les uns voient en eux une espèce humaine distincte "façonnée" par un phénomène connu chez les animaux, le "nanisme insulaire", c'est-à-dire un rapetissement en raison de réserves de nourriture restreintes dans un territoire limité, alors que les autres estiment avoir affaire aux restes d'individus mal développés. Peter Obendorf et Ben Kefford, de l'Université RMIT, à Melbourne, et Charles Oxnard, de l'Université d'Australie occidentale, à Crawley, proposent une explication inédite pour la morphologie de ces humains, dans les Annales de la Société Royale britannique. Selon eux, les fossiles d'Homo floresiensis portent des traces caractéristiques d'une insuffisance thyroïdienne toujours largement observée dans les pays du tiers-monde -Sommaire 18 000 – HOMO SAPIEN - LA GROTTE DE LASCAUX -Sommaire
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