FRISE CHRONOLOGIQUE 1795
l’effigie du camélidé natif des steppes de l’Asie centrale est une belle surprise. Sa datation est bien antérieure à celle retenue jusqu’alors pour la présence régionale de cet animal, les plus anciennes traces archéologiques connues ne remontant pas, pour sa version domestiquée, au-delà du VIIe millénaire avant notre ère.
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15 600 – HOMO SAPIEN - EMPREINTE DE SAPIEN AU CHILI image image La plus ancienne empreinte de pas humain des Amériques a été identifiée à Pilauco, dans la ville d'Osorno dans le sud du Chili. D'après les archéologues, l'empreinte aurait été laissée dans le sol boueux par un homme pieds nus pesant environ 70 kilogrammes. Elle appartiendrait à l'ichnoespèce Hominipes modernus, une espèce dénommée à partir de traces fossiles généralement associées à Homo sapiens . Aux côtés de l'empreinte, des outils en pierre et des ossements animaux ont aussi été trouvés, confirmant la piste humaine. Cela pourrait avancer de 1500 ans l’arrivée des Homo sapiens en Amérique du Sud. image image image Une étude publiée lundi 22 février dans Nature Human Behaviour nous présente un kangourou , qui aurait été peint il y a plus de 17 000 ans, sur le plafond d’une grotte de la région de Kimberley en Australie. Cette découverte archéologique est considérable car l’œuvre, représentant l’animal dans le respect de ses dimensions, serait la plus vieille création des aborigènes d’Australie sur un abri rocheux. Afin de dater cette peinture du Paléolithique Supérieur, les géochronologues de l’Univers ité de Melbourne ont employé une méthode… étonnante. En effet, si les aborigènes ont orné, pendant des millénaires, les parois des grottes du nord de l’Australie de peintures encore visibles aujourd’hui, il est immensément difficile pour les scientifiques d’estimer l’époque précise de leur création. Pourquoi ? Parce que la peinture utilisée, ici minérale, en opposition aux pigments organiques, ne permet pas d’effectuer une datation au carbone 14, technique principale de datation des œuvres d’art rupestre et pariétal. C’est grâce à des nids de guêpes, trouvés au -dessus et en dessous des peintures de Kimberley, que Damien Finch et son équipe ont pu estimer l’âge du kangourou. Pour ce faire, le géochronologue a eu recours à la luminescence optiquement stimulée, une techni que innovante mise au point il y a quelques années par l’archéologue québécois Maxime Aubert. Cette nouvelle méthode, communément appelée OSL, a permis la datation des boulettes de boue fossilisées sur des nids de guêpes. Ces derniers étant accrochés sur l a peinture, les scientifiques australiens ont déterminé qu’elle avait été peinte entre - 15 500 et - 15 000 AEC. -Sommaire 15 000 – AUSTRALIE - L’ART RUPESTRE
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