FRISE CHRONOLOGIQUE 1795
Sous les climats chauds et ensoleillés les hommes les plus favorisés sont donc plutôt grands et élancés car cela permet d’évacuer plus facilement la transpiration . Avec une peau foncée pour mieux supporter les rayons UV et éviter, entre autres, les cancers de la peau. Sous un climat plus froid et peu ensoleillé les plus favorisés sont en moyenne plus petits et trappus pour conserver la chaleur et une peau plus claire qui favorise la synthèse de la vitamine D. L’espèce Homo sapiens étant originaire d’Afrique il est donc logique de penser que les premiers hommes avaient une couleur de peau foncée. Dans les régions plus froides ou tempérées, la peau des hommes s’est éclaircie. Cette enveloppe qui façonne notre apparence avec toutes ses couleurs reste assez mal connue, à cause notamment de sa complexité. Elle représente entre 1.5 et 2.0 m² de surface du corps et pèse deux fois plus que notre cerveau, soit entre 3 kg et 5 kg chez un adulte. L’homme est condamné à évoluer constamment, soit naturellement, soit sous l’effet des activités humaines. 10 000 – PÉRIODE D E L’HOLOC ÈNE ----- NOUS Y SOMMES ENCORE AUJOURD’HUI L'Holocène est une période séparant deux glaciations et durant laquelle les températures moyennes de la planète sont relativement élevées. C'est une période qui suit la dernière glaciation du Pléistocène dénommé Weichselien en Europe du Nord, et Wisconsinien en Amérique du Nord ou Würm dans les Alpes. L’Homo sapiens a aménagé plus efficacement son habitat, et adapté sa vie en société. 10 000 – GUERRE PREHISTORIQUE : MYTHE OU RÉALITÉ ? L e mythe d’une préhistoire sauvage et belliqueuse doit être déconstruit. Les hommes n’ont pas toujours fait la guerre . La violence humaine est-elle innée ou induite par le contexte ? Les recherches anthropologiques et archéologiques permettent aujourd’hui de répondre un peu mieux à cette question qui divisa les plus grands philosophes. La guerre ne semble apparaître qu’avec la naissance de l’économie de production et le bouleversement des structures sociales du néolithique, il y a environ 10 000 ans AEC. L’image de l’homme préhistorique violent et guerrier résulte d’une construction savante élaborée par les anthropologues évolutionnistes et les préhistoriens du XIXe siècle et du début du XXe siècle. Elle a été gravée dans les esprits à la faveur du présupp osé selon lequel l’humanité aurait connu une évolution progressive et unilinéaire. Dès la reconnaissance des hommes préhistoriques, en 1863, on a rapproché leur physique et leurs comportements de ceux des grands singes, gorilles et chimpanzés. Pour certains savants, cet « homme tertiaire » représentait le chaînon manquant entre la « race d’homme inférieur » et le singe. Puis la théorie dite « des migrations », apparue dans les années 1880, a soutenu que la succession des cultures préhistoriques résultait du remplacement de populations installées sur un territoire -Sommaire -Sommaire
432
Made with FlippingBook flipbook maker