FRISE CHRONOLOGIQUE 1795

A.M.T. Moore) en 1972 et 1973 avant son engloutissement sous les eaux du lac el Assad à la suite de la construction du barrage de Tabqa et de la mise en eau de ce dernier en 1976. Ce site porte des traces parmi les plus anciennes de la domestication des plantes et des animaux. Les résultats de ces fouilles ont largement fait progresser les connaissances sur le processus de néolithisation au Proche-Orient. Une étude publiée en 2016 suggère que la culture systématique des céréales a commencé bien avant la fin du Pléistocène il y a au moins 10 000 ans AEC, et que le seigle était parmi les premières cultures. Les preuves semblent indiquer que les chasseurs-cueilleurs du site d'Abu Hureyra ont commencé à cultiver des plantes en réponse à une forte diminution des plantes sauvages qui avaient servi d'aliments de base pendant au moins les quatre siècles précédents. Le déclin de ces aliments de base sauvages serait attribuable à une inversion climatique soudaine, sèche et froide, équivalente à la période du « Dryas récent ». À Abu Hureyra, il semble donc que le principal déclencheur pour que les occupants du site commencent à cultiver des aliments de base caloriques ait été le changement climatique Il y a environ 12 000 ans, une énorme catastrophe a anéanti de nombreuses civilisations. De récentes découvertes ont mis en lumière ce mystère du passé. Abu Hureyra, situé dans ce qui est aujourd'hui le nord de la Syrie, est l'un des sites archéologiques les plus importants au monde. Ici, la première preuve de l'agriculture dans l'histoire de l'humanité a été trouvée, datant d'environ 10 000 AEC Parmi les découvertes, les restes de céréales, dont le seigle, se distinguent, démontrant que cette région était un établissement avancé. Cependant, après environ 1 300 ans de prospérité, la population a soudainement disparu, laissant derrière elle une énigme qui n'était pas résolue pendant des siècles. Jusqu'à récemment, les causes de cette disparition restaient floues. Mais aujourd'hui, grâce à de nouvelles analyses, les chercheurs ont identifié des traces sans équivoque d'un événement catastrophique. Des sphères microscopiques de verre fondu ont été trouvées dans les restes d'Abou Hureyra, présents partout : dans le sol, dans les structures de maçonnerie et même dans les restes biologiques. De plus, des nanodiamants et de la suessite, un minéral rare sur Terre mais commun dans les météorites, ont été identifiés. Parmi les matériaux trouvés, le chrome, le fer, le nickel, les sulfures, le titane, le platine et l'iridium se distinguent, tous les éléments typiques de la composition des as La formation de ces microsphères de verre nécessite des températures supérieures à 2 200 °C - une chaleur si intense qu'elle pourrait faire fondre une voiture en moins d'une minute, comme l'a expliqué James Kennett, géologue à l'Université de Californie. Selon les experts, la seule explication plausible est un impact cosmique : un objet céleste, probablement une comète ou ses fragments, a explosé dans l'atmosphère au-dessus

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