FRISE CHRONOLOGIQUE 1795
on trouve des pièces de faïence qui semblent avoir été une industrie dès 5500 AEC. à Abydos. Les habitants de Fayoum A avaient construit des huttes en roseau avec des caves souterraines pour le stockage des céréales. Les bovins, les moutons et les chèvres étaient domestiqués et la fabrication de paniers et de poteries se développa. La culture Fayoum A donna naissance à la culture de Merimdé (vers 5000-4000 AEC), appelée ainsi en raison de la découverte d'artefacts sur le site de ce nom, à l'ouest du delta du Nil. Selon l'experte Margaret Bunson, les huttes de roseaux de la période Fayoum A cédèrent la place à "des huttes à armature de poteaux, avec des brise-vent, et certains utilisaient des résidences semi-souterraines, construisant les murs assez hauts pour se tenir au-dessus du sol. Ces développements furent améliorés par la culture El-Omari (vers 4000 AEC) qui construisit des huttes ovales plus sophistiquées avec des murs de boue plâtrée. Ils développèrent des outils à lame, des nattes tissées pour les sols et les murs et des céramiques plus sophistiquées. Les cultures de Maadi-Bouto et Tassienne se développèrent à peu près en même temps que celle d'El-Omari et se caractérisent par de nouveaux développements architecturaux et technologiques. Avant la culture Maadi-Bouto, les défunts étaient pour la plupart enterrés dans les maisons ou à proximité, mais vers 4 000 AEC, l'usage des cimetières se généralisa. Les membres de la culture badarienne (4500-4000 AEC) vivaient sous des tentes mobiles, tout comme leurs prédécesseurs, mais préféraient les huttes fixes. Il s'agissait d'agriculteurs qui cultivaient du blé, de l'orge et des herbes et complétaient leur régime largement végétarien par la chasse. Les animaux domestiqués fournissaient également de la nourriture et des vêtements, ainsi que des matériaux pour les tentes. On a trouvé un grand nombre d'objets funéraires de cette période, notamment des armes et des outils tels que des bâtons de jet, des couteaux, des pointes de flèches et des rabots. Les gens étaient enterrés dans des cimetières et les corps étaient recouverts de peaux d'animaux et déposés sur des nattes de roseaux. Après la période badarienne, la période amratienne (également connue sous le nom de Naqada I), qui s'étendit de 4000 à 3500 AEC, donna naissance à des habitations plus sophistiquées, peut-être dotées de fenêtres, mais certainement avec des foyers, des murs en torchis et des brise-vent à l'extérieur de la porte principale. La céramique rouge à bords noirs de la culture badarienne céda la place à des céramiques rouges ornées d'images de personnes et d'animaux. Vers 3500 AEC, la pratique de la momification commença et ils laissaient toujours des objets funéraires avec les défunts. Ces progrès furent poursuivis par la culture Gerzeh (vers 3500-3200 AEC, également connue sous le nom de Naqada II), qui initia le commerce avec d'autres régions, ce qui inspira des changements dans la culture et l'art. Les maisons étaient faites de briques cuites au soleil. Cette période conduisit à celle de Naqada III (3200 3150 AEC) qui, est aussi parfois appelée dynastie zéro ou période protodynastique.
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