FRISE CHRONOLOGIQUE 1795
tégument, et comme nous savons que jamais un blanc n'est devenu noir en changeant de climat, mais qu'au contraire un noir peut devenir moins foncé sous cette même influence, nous sommes en droit d'admettre que les premiers Égyptiens sont venus du sud et non du nord », c’est -à-dire de la Haute Égypte vers la Basse Egypte. image Officiellement cela ne fait que 1080 ans que l’on trouve des ADN avec les fameux gênes SLC24A5 et SLC45A2 qui démontre que la peau a commencé à blanchir. Il parait raisonnable de penser que les premiers Egyptiens étaient plutôt de couleur africaine. Certainement un marron plus ou moins foncé qui n’a rien à voir avec le noir profond des Nubiens. Et on fait quoi avec la période prédynastique Egyptienne qui débute vers 8000 AEC ce qui fait 1520 ans avant le début du blanchiment de la peau. Comment peut-on admettre scientifiquement la date de 6480 AEC comme étant la fin de la peau foncée et croire que 1000 ans plus tard, tout le monde était blanc. L’évolution ne fonctionne pas comme cela. Il faut du temps avant qu’un changement notoire apparaisse. D’ autant plus que les écrits de Eschyle, Hérodote, Aristote, etc.. sont explicite sur la couleur des Egyptiens de 525 AEC à 340 AEC. image Là où nombre de chercheurs renonçaient à étudier le génome d’anciennes momies égyptiennes, une équipe de généticiens est parvenue à faire parler celui de 90 corps originaires d’Abusir el -Meleq, situé sur le Nil à une centaine de km du Caire, et proviennent d’une ancienne nécropole dédiée à Osiris . Séquencer l'ADN d'anciennes momies est un défi que beaucoup pensaient voué à l'échec. Notamment en raison de sa dégradation par le climat chaud et aussi à cause des produits chimiques utilisés pour la momification. Ces résultats ont été très bien accueillis par nombre de généticiens. Néanmoins, interrogent certains, il reste encore à déterminer si les individus qui reposent pour l'éternité à Abusir el-Meleq sont représentatifs de l'ensemble de la population de l'époque. Les datations au radiocarbone ont montré que les individus vivaient pour les plus anciens à la fin du Nouvel Empire vers 1085 AEC et, pour les plus récents, durant l'occupation romaine. L'Égypte était un territoire immense. En tout cas, cela « prouve enfin à tout le monde qu'il y a de l'ADN conservé dans les anciennes momies égyptiennes » a réagi l'anthropologue Albert Zink. image Il va de soi qu’il aurait été beaucoup plus pertinent de faire une analyse ADN sur tous les plus grands pharaons qui sont venu se faire enterrer dans la fameuse vallée des rois. C'est dans la Vallée des rois, à 637 km du Caire, sur la rive ouest du Nil et près de Louxor, qu'ont été placés les tombeaux des pharaons du Nouvel Empire (1539-1075 AEC), de Thoutmôsis I à Ramsès XI. À cette époque, la vallée est devenue un cimetière royal pour les pharaons mais également les reines, les princes, les hauts dignitaires et les élites des 18e, 19e et 20e dynasties. Peut-être que la réponse est trop évidente et que cela risque de remettre en question l’ordre établie. image
D’ailleurs, les écrits des anciens ne manquent pas pour décrire les anciens Egyptiens.
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