Frise Chronologique

tourne autour de la Terre en 27.3 jours à 3683 km/h et a une distance de 384.400 km dans le sens antihoraire avec une trajectoire quasi circulaire et de ce fait on voit toujours la même face de la Lune quel que soit l’endroit d’où l'on regarde. La Terre est la seule planète du système solaire à posséder un satellite de si grande taille de 2500 km de diamètre. De la Terre on ne voit que la moitié de la lune, car l’autre partie reste toujours cachée à cause de son orbite particulière. La face cachée a été photographiée en 1959 par la sonde soviétique Luna 3. Si vous pointez un laser sur la Lune, la lumière mettra 1.27 seconde à arriver. La Lune s'éloigne peu à peu de nous, à un rythme de 3,82 centimètres par an. Cet éloignement progressif est connu depuis longtemps des astronomes et il est causé par les marées terrestres qui exercent une telle force gravitationnelle sur la Lune qu'elles accélèrent son mouvement l'expulsant lentement de la sphère d'influence terrestre. En parallèle, l'échange d'énergie entre la Terre et son satellite entraîne le ralentissement de la vitesse de rotation de notre planète. Ce double phénomène d'éloignement de la Lune et de ralentissement de la Terre fait notamment que les jours rallongent chaque siècle d'environ 1,8 milliseconde : Dans 3,3 millions d'années, la journée durera donc 24 heures et une minute. Dernière nouveauté, les roches lunaires rapportées par la sonde chinoise Chang ’e5 publiés dans la revue Science constituent les fragments de lave les plus jeunes jamais identifiés sur la Lune. Ces laves datent d'il y a seulement 2 milliards d'années, alors que toutes celles rapportées par les missions américaines Apollo et Soviétiques Luna, datent d'entre 3 et 4,3 milliards d'années. Encore une nouvelle énigme à résoudre. Autre découverte des Chinois qui ont confirmé la présence de molécule d’eau H2o a la surface de la Lune. Une équipe de chercheurs français issus du CNRS, de l'université Côte d’Azur, de l’Observatoire de la Côte d'Azur, de Sorbonne Université et de l'Observatoire de Paris PSL se sont penchés sur la composition du noyau de la Lune, cinquante ans après la mission Apollo. Dans une étude publiée dans la revue Nature , ils ont déterminé que, non seulement, le noyau interne de notre satellite est solide comme celui de la Terre, mais qu'il est également constitué d'un métal dont la densité est proche de celle du fer. Ils ont également découvert que le noyau a un diamètre d'environ 500 kilomètres, soit environ 15% de la largeur totale de la Lune. La nouvelle étude a notamment mis en évidence le renversement du manteau lunaire, c'est-à-dire le déplacement de matériaux dans le manteau de la Lune avant que cette couche ne se refroidisse pour former une masse essentiellement solide. La compréhension de ce phénomène est cruciale puisque ce dernier semble directement lié à la production d'un champ magnétique de forte intensité durant cette période. Mais aujourd'hui, le champ magnétique de la Lune a quasiment disparu et il est environ 100 fois plus faible que celui de la Terre. Ces nouveaux travaux aident ainsi à mieux comprendre l'histoire du Système solaire en général. Le satellite naturel de la Terre

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