Frise Chronologique

70 000 000 – FLORE - L’HERBE image L'étude d'excréments fossilisés (coprolithes) retrouvés dans le centre de l'Inde montre que certains dinosaures de la fin du crétacé (il y a 70 Ma) broutaient bien de l'herbe, une graminée proche du pâturin dans les prairies, en plus des fougères et d'autres plantes. Or jusqu’à présent on considérait que cette graminée était apparue après la disparition des dinosaures, car l ’herbe est longtemps restée une denrée rare à la surface de la Terre. Les herbes de la famille des Poacée représentent donc un groupe fondamental pour l’humanité et jouent un rôle fondamental dans les écosystèmes , car extrêmement abondants et fournisseurs de nourriture aux herbivores. Et pourtant les plus grands dinosaures n'ont pour la plupart jamais croisé un brin d'herbe ! Et pour cause : l'herbe est une invention récente de la nature, apparue alors qu'ils allaient s'éteindre. Une véritable révolution végétale survenue à la fin du crétacé, il y a environ 65 millions d'années, quand émerge la famille des poacées, qui compte aujourd'hui 12.000 espèces de graminées et céréales. Elle marque une rupture radicale dans la physionomie des plantes et leur fonctionnement intime. Leur aspect est inédit : une structure cylindrique s'amenuisant vers le haut en formant une lame, alors qu'auparavant les plantes étaient caractérisées par de larges feuilles reliées à la tige par un pied, le pétiole. Tout change dès la germination : la plantule possède une unique feuille formant le groupe des monocotylédones aux côtés des dicotylédones qui en ont deux. " Grâce aux modèles informatiques et à la génétique, cette équipe a montré que la gaine cylindrique du brin d'herbe a son origine génétique dans le pétiole des dicotylédones, tandis que sa forme en lame est héritée de leur feuille ", détaille Patrick Laufs, chercheur à l'Institut Jean-Pierre-Bourgin (AgroParisTech, Université de Saclay). image image Cette nouvelle espèce de titanosaure a été mise à jour dans le sud des Pyrénées espagnoles. Sur le site de fouille d'Orcau-1, par une équipe internationale d'archéologues. Il a été baptisé Abditosaurus kuehnei, « Abditosaurus » signifiant « reptile oublié » (d'après le latin « Abditus » pour « oublier » et le grec « sauros » pour lézard) et « kuehnei » étant un hommage au paléontologue allemand Walter Kühne, qui avait révélé les premiers restes du fossile en 1954. Sa stature, une longueur de 17 mètres et un poids rivalisant avec les 14 tonnes selon les estimations, impressionne les chercheurs. C ’est le plus grand dinosaure connu et le plus complet du sud de l’Europe . En pleine ère du Crétacé supérieur, il se serait retrouvé dans les Pyrénées à la suite des migrations entre l'archipel européen et le continent Gondwana grâce à la baisse globale du niveau des océans. -Sommaire 70 000 000 – FAUNE - DÉ COUVERTE D’UN ABD ITOSAURUS KUEHNEI

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