FRISE CHRONOLOGIQUE 1795
Les deux géophysiciens se sont basés sur la désintégration radioactive du hafnium 182 pour découvrir l’âge de Mars. En sachant que neuf millions d’années sont nécessaires pour qu’une moitié de cet élément ne devienne du tungstène 182, 50 millions d’années sont nécessaires (c’est -à-dire plus de cinq périodes de neuf millions d’années) pour que le hafnium 182 disparaisse totalement. En analysant la composition des météorites d’origine martienne et en les comparant à d’autres météorites, il a été possible de dater plus précisément la formation de la planète rouge. Les premières traces de l'histoire de l'observation de Mars, c'est-à-dire l'observation de la planète Mars depuis la Terre, remontent à l'époque des astronomes de l'Égypte antique, au IIe millénaire AEC. L'existence de Mars comme un objet errant dans le ciel nocturne a été observée par les astronomes de l'Égypte antique, au IIe millénaire AEC. Les astronomes égyptiens étaient familiers du mouvement rétrograde de la planète Mars, qui lui fait décrire dans le ciel une trajectoire opposée à sa direction réelle. Mars était représentée sur le plafond de la tombe de Séthi Ier, sur le plafond du Ramesséum ainsi que sur la carte stellaire de Sénènmout. Cette dernière, datant de 1534 AEC, est la plus ancienne carte stellaire fondée sur la position des planètes connues Les premiers écrits chinois à propos des mouvements de la planète rouge datent d'avant la fondation de la dynastie Zhou (1045 AEC). Des observations détaillées des positions de Mars furent faites par les astronomes babyloniens qui perfectionnèrent des techniques d'arithmétique afin de prévoir les futures positions de la planète. Les philosophes de la Grèce antique et les astronomes de l'époque hellénistique développèrent des modèles géocentriques pour expliquer ces mouvements. Les astronomes indiens et arabes, quant à eux, estimèrent la taille de Mars et sa distance par rapport à la Terre. Au XVIe siècle, Nicolas Copernic proposa un modèle héliocentrique pour le Système solaire dans lequel les planètes suivaient des orbites circulaires autour du Soleil. Ce modèle fut corrigé par Johannes Kepler, donnant à Mars une orbite elliptique, en adéquation avec les données astronomiques de l'époque. image Mars est la deuxième planète la plus proche de la nôtre, après Vénus. Elle se situe en moyenne à 220 millions de km du Soleil (la Terre est, elle, à 150 millions de km de notre étoile). Le calcul paraît donc simple : si on fait la différence entre les deux, on obtient 70 millions de km. Mais dans la réalité, les deux astres sont en mouvement autour du Soleil, et qui plus est sur des orbites qui ne sont pas circulaires mais elliptiques. Théoriquement, le rapprochement maximum qu'il peut exister entre la Planète rouge et nous est de 54,6 millions de km. Mais pour cela, il faut que les deux planètes soient alignées avec le Soleil, l'une à l'aphélie (la Terre) et l'autre au périhélie (Mars). Ce qui -Sommaire 4 500 000 000 – LE VOYAGE SUR MARS EST-IL POSSIBLE ?
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