FRISE CHRONOLOGIQUE 1795
définition de 1983 n’est pas assez claire pour le commun des mortels : La nouvelle valeur est définie en fixant la valeur de la vitesse de la lumière dans le vide à exactement 299 792 458 quand elle est exprimée en m s−1 . Ce qui veut dire que 1 mètre est parcouru à la vitesse de 3.33564 nanosecondes . 299792458 x 0.000000000333564 = 1 m. C’est très clair maintenant.
E t avec cela j’ai parfaitement compris combien mesure 1m de long.
-Sommaire
CONCLUSION
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Les précisions nouvelles introduites dans la définition du mètre datant des années 1889, 1960 et 1983 n'avaient nullement l'intention de changer la valeur du mètre définitif de 1799. Cependant, on peut dire que par rapport à sa définition de 1791, le mètre définitif fut conçu trop court d'environ 0,197 millième, tandis que le mètre provisoire, fondé sur les valeurs « prérévolutionnaire » de Lacaille fut, avec environ 0,128 millième de trop, nettement plus précis. Même la valeur corrigée par Delambre en 1810 de 443,328 lignes est toujours 0,1244 millième trop court. Il n'est pas mieux de manière significative que la valeur du mètre provisoire. De ce point de vue les travaux de Delambre et Méchain, ayant duré près de sept ans, furent incontestablement un échec. Pourquoi financer 7 ans de travaux pour finalement arrondir le résultat ? « Parce qu’après tout, est -ce important si cette mesure est fausse ? Le mètre peut-il être faux ? ». Mais alors pourquoi tant d’acharnem ent à trouver la bonne longueur du mètre, comme si on savait par avance qu ’il fallait coïncider avec la mesure Egyptienne ou avec la vitesse de la lumière. La grosse erreur , c’est d’être partie du postulat que la terre est une ellipse, et donc qu'il est possible de mesurer cette valeur moyenne et d'ensuite l'extrapoler pour trouve le 1/4 du méridien. (Il s'avère que cette hypothèse de départ est fausse, la terre est un géoïde avec des méridiens tous différents. Les savants de l'époque s'en rendrons compte grâce à l'erreur de mesure de Méchain quelques années plus tard). Après sa naissance laborieuse, le mètre, comme l’ensemble du système métrique, mal présenté, trop politisé, est boudé par la population française, déjà soumise à beaucoup d’autres changements. Napoléon en suspend l’application. C’est seulement en 1837 qu’après des débats passionnés, le mètre devient obligatoire en France, alors qu’il l’est déjà depuis vingt ans en Hollande et Belgique. Les Italiens puis les Allemands l’adoptent, voyant en lui un ciment de leur unification. En 1870, le mètre reçoit un appui décisif de l’Association européenne de géodésie, qui le choisit. Son président, le général prussien Baeyer, déclare : « En vérité, le mètre tire une bonne part de son prestige de l’idée, flatteuse pour la fierté humaine, que nos mesures quotidiennes sont tirées des dimensions du globe ». En 1889, le Bureau international des poids et mesures
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