FRISE CHRONOLOGIQUE 1795
La proximité des deux squelettes peut laisser penser qu’ils étaient probablement de la même famille (une mère et son fils ?) ou au minimum du même « clan ». Les scientifiques estiment avoir exhumé plus de 40% des squelettes ce qui est relativement complet pour des fossiles de cette période. Les squelettes de l’espèce Australopithecus Sediba présentent un mélange de caractéristiques proches des premiers représentants de la lignée Homo mais également des australopithèques . – de grandes jambes, des bras longs, un pelvis avancé, de petites dents et un nez projeté en avant font penser aux premiers Homo . – par contre la petite capacité crânienne (420 à 450 cm3), proche de celle d’ Homo floresiensis, est plus en rapport avec celle des australopithèques. A peine la communication d’une nouvelle espèce sortie, les commentaires et les avis divergent déjà… ce qui est normal pour toute nouvelle espèce déclarée… Si l’équipe qui a étudié le fossile le place dans la lignée des australopithèques, d’autres chercheurs pensent qu’il fait plutôt partie des premiers Homo … Pour Brigitte Senut (Muséum National Histoire Naturelle) « La diversité des hominidés anciens proches de notre lignée est plus forte que certains ne l’avaient envisagé… une course à l ’ Homo le plus ancien a pu conduire à des attributions hâtives. L’heure pourrait venir de reclasser certains fossiles dans le genre Australopithecus . » image Parler de sortie d’Afrique des premiers homininés place d’emblée les origines de la lignée humaine sur le continent africain. C’est logique . En effet, tous les plus anciens fossiles d’hominidés ont été retrouvés en Afrique. On peut bien sûr citer Toumaï (-7 millions d’années), Orrorin (- 6 millions d’années), Lucy (- 3,2 millions d’années), ou encore, plus récent Australopithecus sediba (- 1,95 millions d’années). Jusqu’à preuve du contraire, c’est -à-dire une nouvelle découverte de fossile hors du continent africain, nos plus lointains ancêtres se trouvaient en Afrique. Pour le moment les jalons de cette histoire sont encore bien mal connus. Homo erectus semble bien s’ être réparti dans tout l'Ancien Monde ; il s'est adapté à des milieux très différents (chauds, tropicaux et froids). Les différences observées entre les diverses pièces ne sont pas forcément des variations spécifiques, mais peut-être tout simplement des adaptations à des habitats différents. Ces migrations sont appelées « Out of Africa I et plus tard vers 200 000 ans on aura Out of Africa II ». Pour qu’une m igration soit féconde il faut un petit groupe d’hommes et de femmes. Ils ne sont pas forcément dans une logique de découverte, mais ils déplacent leurs campements au fur et à mesure de leurs besoins. Bien entendu, ils ne se rendent pas compte qu’ils « sortent » d’Afrique, ils suivent peut - être tout simplement des troupeaux… La -Sommaire 1 900 000 – AFRICA - PREMIÈRE SORTIE DE L’ HOMO ERECTUS
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