FRISE CHRONOLOGIQUE 1795

-Sommaire

210 000 – HOMO SAPIEN GREC image image image Trouvé dans la grotte d’ Api Dima dans le sud de la Grèce (Petit bout de crâne). Malheureusement la controverse fait rage, car jusqu’à maintenant les centaines de fossiles découverts sur le Vieux Continent et datés entre 450 000 et 45 000 ans sont tous des Néandertaliens, plus ou moins primitifs. Le fragment trouvé n'étant qu'une petite partie de l'arrière du crâne humain, il ne suffirait pas à déterminer son espèce avec exactitude selon certains archéologues. image image image image image Le terme « Khoisan » est utilisé pour désigner deux groupes de peuples d’Afrique australe ; le San, et le Khoï. Les deux groupes partagent des caractéristiques linguistiques et physiques communes. Les Khoi sont généralement des pasteurs et Les San, également connus sous le nom de « Bushmen » sont des chasseurs-cueilleurs. Les chercheurs et les historiens ne peuvent déterminer de façon concluante si les Khoï et les San ont des origines différentes. Cette première communauté humaine aurait vécu dans la même région en Afrique australe, dans le nord du Botswana. Ils occupent les régions arides du désert du Kalahari pendant 70 000 ans, sans en bouger. Comme le sait- on ? Parce que le génome est resté identique, sans diverger, de - 200 000 ans à - 130 000 ans environ. La communauté aurait prospéré dans cette région (grande comme la Nouvelle Zélande), située au sud du fleuve Zambèze, qui part de l'actuelle Namibie, traverse le nord du Botswana et va jusqu'au Zimbabwe. Aujourd'hui désertique - appelée le Kalahari -, elle était à l'époque humide, verdoyante et luxuriante. Des analyses géologiques combinées à des modèles climatiques ont montré qu'elle abritait un immense lac, deux fois grand comme le lac Victoria, appelé Makgadikgadi, disparu depuis. Le climat a ensuite commencé à changer, à la faveur d'une « modification de l'orbite terrestre », détaille Axel Timmermann, océanographe, co-auteur de l'étude. Le lac s'est disloqué, la région s'est peu à peu asséchée, et les populations ont commencé à migrer via des « corridors verts », en direction du nord-est, puis du sud ouest. Ces premiers départs ont ouvert la voie à la future migration des hommes modernes hors d'Afrique. Mais certains sont restés, s'adaptant à la sécheresse. Leurs descendants y vivent toujours, et sont restés chasseurs-cueilleurs. Du fait de ce mode de vie ancestral, Vanessa Hayes se doutait que ces Khoïsans portaient en eux cet ancien lignage. Autre signe : ils parlent un langage « à clic », qui fait claquer certaines consonnes avec la langue. « Or nous savons que le langage à clic est le plus ancien langague du monde », souligne la chercheuse. -Sommaire 200 000 - HOMO SAPIEN - LES KHOI-SANS

286

Made with FlippingBook flipbook maker