FRISE CHRONOLOGIQUE 1795

Les tests ADN ont révélé la présence du plus ancien lien maternel porté par ces populations, que les généticiens appellent "LO". Il y a environ 22 000 ans, les Khoisans étaien t le plus grand groupe d’humains sur la Terre. Ils sont estimés à environ 100 000 aujourd’hui. Le Khoisan est l’un des 14 groupes de populations qui constituent l’origine des Homo Sapiens. « Ils sont directement issus de la population originelle des premiers ancêtres humains qui a donné naissance à tous les autres groupes d’Africains et, finalement, aux personnes qui ont quitté le continent pour peupler d’autres parties du monde . Je crois que nous étions tous des Khoïsans à un moment donné », affirme Vanessa Hayes. Des outils Khoisan ont été trouvés datant de 44 000 AEC. Ils sont répartis entre le Botswana, la Namibie, l’Angola, la Zambie, le Zimbabwe et l’Afrique du Sud. L’étude génétique de Vanessa Hayes a pris 10 ans pour mettre au jour cette généalogie génétique. Le plus ancien langage est à clic. La couleur de leur peau est cuivrée. Bien qu'ils n'aient pas de chef officiel, ils prennent des décisions en groupe où les hommes et les femmes sont tous égaux. Image image image image image Physiquement, les Khoisan sont en moyenne plus petits et plus minces que les autres peuples africains. En outre, ils ont une peau jaunâtre et des plis épicentraux au niveau des yeux, comme les Chinois et d'autres peuples d'Extrême-Orient. Certaines de ces caractéristiques sont aujourd'hui communes à d'autres groupes ethniques sud africains, comme en témoigne Nelson Mandela. Une autre caractéristique physique des Khoisan est la stéatopygie des femmes (grand développement ultérieur des fesses), qui a conduit à ce qu'une femme soit emmenée en Europe au XIXe siècle et utilisée pour être exposée dans les foires, la fameuse Vénus Hottentot. Les Khoisan présentent le plus haut degré de diversité d'ADN mitochondrial de toutes les populations humaines, ce qui indique qu'ils constituent l'une des plus anciennes communautés humaines. Leur chromosome Y suggère également que, du point de vue de l'évolution, les Khoisan sont très proches de la "racine" de l'espèce humaine. « C'est comme si on regardait un grand arbre, dont les Européens et les Asiatiques seraient des toutes petites branches au sommet », conclut Vanessa Hayes. Aujourd'hui, il existe une importante population san en Namibie, où leur langue a un statut officiel et est utilisée dans l'enseignement jusqu'au niveau universitaire. Des communautés plus petites existent au Botswana et dans le sud de l'Angola. Des efforts sont faits pour préserver les langues, les cultures et le patrimoine uniques du peuple khoisan, car ils constituent une partie importante de la riche diversité culturelle de l'Afrique et contribuent à l'histoire et à l'identité du continent. Toutefois, à l'instar de nombreuses communautés autochtones dans le monde, ils continuent à être confrontés à des problèmes liés aux droits fonciers, à la préservation de la culture et à l'intégration sociale. Il est indispensable d'inclure ces communautés San dans la vie sociale et de préserver ainsi cette lignée historique de l'humanité. image

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