FRISE CHRONOLOGIQUE 1795

de ces 150 dernières années. Mais à l’époque, le niveau des océans était de six à neuf mètres plus élevés. Que se passerait- il aujourd’hui si les océans montent à plus de 6 m

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120 000 – LES PREMIÈRES EMBARCATIONS image image image image Depuis quand vogue-t-on sur les mers et les rivières ? Avec quels types d'embarquement les premiers humains ont-ils pris la mer ? Ce sont les questions que se pose l’archéologie de la navigation, et les réponses ne sont pas si évidentes au vu du manque de traces matérielles. Une découverte récente en Crète indiquerait que l'homme ait navigué il y a 120 000 ans. Ces premiers bateaux ont une fonction simple, qui est de pouvoir se déplacer sur l'eau, essentiellement pour la chasse et la pêche. Au Paléolithique, comment les hommes et les femmes naviguaient- ils ? Il y a près d’un millions d’années, au Pléistocène avaient lieu les premières navigations menées par les populations insulaires dans les archipels indonésiens, mais nous n’avons quasiment aucune trace d'elles. Les pirogues monoxyles, vieilles de plus de 7.000 ans, sont les plus anciennes que l’on ait à ce jour. Vers quoi se tourner pour connaître les origines des premières navigations maritimes ? A quoi pouvaient bien ressembler les embarcations de la Préhistoire ? On a par exemple retrouvé à Noyen-sur-Seine une pirogue d’un seul bloc taillée dans un tronc de pin sylvestre et conservée sur une longueur de plus de 4 mètres, datée du mésolithique (-7000 AEC), et actuellement visible au musée de Nemours. Deux autres pirogues, disposées côte à côte et en excellent état, ont également été découvertes en amont de Paris, à Nancy, et sont datées de 7245-6710 AEC pour la plus ancienne, 7040-6620 AEC pour l'autre, ce qui en ferait a priori les plus vieux bateaux découverts sur le plan mondial. Des répliques expérimentales de ces pirogues ont été réalisées. N’ayant pas de grands troncs d’arbres à leur disposition, les Egyptiens tressent des tiges de papyrus, un fleur abondante sur les rives du Nil, pour créer des barques. Le papyrus est alors bien présent dans les zones humides du Delta. Il est disponible en très grandes quantités, possède une flottabilité moyenne, une bonne souplesse, et qui peut ainsi donner des formes tressées, relevées et tenue aux deux extrémités par un cordage. La Cibora ou Chaume de Papyrus passe progressivement de la forme d’un panier ou d’un couffin, vers 6000 -7000 AEC. (peuplements Nilotes du Néolithique), à celui, allongé d’une coque pleine avec un tressage en longueur relevé et tenu. Vers 3000 AEC, les Égyptiens ont déjà une parfaite maîtrise de la construction des voiliers, dont on a retrouvé un exemplaire remarquable, la célèbre barque solaire, devant la pyramide de Gizeh.

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