FRISE CHRONOLOGIQUE 1795
Hauts de plus de 4 mètres et lourds de 13 tonnes, ces mastodontes étaient plus imposants encore que les spécimens les plus impressionnants de nos éléphants d’Afrique modernes et étaient dotés de défenses massives qui décourageraient même le plus aguerri des chasseurs. Cependant, les squelettes retrouvés présentent tous des traces claires de découpage de la viande, ce qui indiquerait que l’Homme de Néandertal était tout à fait capable de s’attaquer à un tel goliath. Retrouvés sur les sites de Neumark-Nord 1 et 2, en Allemagne, les squelettes étaient conservés dans des dépôts sédimentaires appartenant à un ancien lac. Le lieu, autrefois exploité comme une mine, a ensuite été reconverti en site de fouilles. En plus des squelettes d’éléphants, les archéologues ont également retrouvé plusieurs dizaines de restes d’animaux différents, tels que des cerfs, des chevaux, ou encore des rhinocéros. Les cerfs présentaient de claires traces d’exploitation. La période de dépôt correspondant à celles des éléphants, les archéologues ont décidé de chercher de telles traces sur les squelettes de ces derniers. « Chasser et consommer toute cette viande nous fait penser que l’Homme de Néandertal se déplaçait en groupes beaucoup plus grands que ce que nous pensions à l’origine », poursuit Gaudzinski-Windheuser. « Il ne faisait pas assez froid pour compter sur le permafrost, mais nous pensons qu’ils mangeaient une bonne partie très vite, peut- être en célébration, et pouvait avoir recours à d’autres techniques de conservation […] comme le séchage ou la conservation dans l’eau. » image Début de la fin de la période glaciaire. Réchauffement de la terre qui a programmé la mort du mammouth laineux en -10 000 AEC. Et bien sûr d’autres espèces animales . Le Niveau des océans est de 6 à 9 m plus élevés qu’actuellement . L'étude des coraux fossiles sur les îles des Seychelles renseigne de façon fiable, sur le niveau des océans durant le quaternaire. Sous l'effet d'une augmentation de température, la fonte des glaciers débute dans les montagnes, mais surtout des inlandsis du Groenland avec la part la plus importante revenant à l'Antarctique. L’épisode interglaciaire de l’Eémien (130 000 — 115 000 ans avant notre ère) fut l’une des périodes les plus chaudes enregistrées ces 800 000 dernières années. Le pic le plus chaud de l’Eémien se situe il y a 125 000 ans environ. Une époque analogue à la nôtre en un point puisqu’une récente étude publiée jeudi dans la revue Science et menée par des chercheurs de l’Oregon State University constate aujourd’hui que les températures de surface de la mer (SST) au cours de cette dernière période interglaciaire étaient équivalentes aux températures de surface enregistrées au cours -Sommaire 125 000 – CLIMAT - FIN DE LA PÉRIODE GLACIAIRE
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