FRISE CHRONOLOGIQUE 1795

situation géographique et les caractéristiques génétiques de cette population restent peu connus. Dans le cadre de récents travaux, des chercheurs ont combiné des preuves génétiques et des modèles paléoécologiques pour déduire l’emplacement géographique ayant servi de plaque tournante pour notre espèce pendant les premières phases de la colonisation de l’Eurasie. Il semblerait que les populations du plateau perse portent une composante d’ascendance qui correspond étroitement à la population qui s’est installée dans le Hub en dehors de l’Afrique. Grâce à des données paléoclimatiques, les chercheurs ont également construit des modèles écologiques montrant que le plateau perse était effectivement propice à l’occupation. Situé à l’est des monts Zagros, dans l’Iran moderne, ainsi qu’en Afghanistan et au Pakistan, la région était entourée par la mer Caspienne, le golfe Persique et la Méditerranée, en faisant un lieu idéal pour le développement des humains. La région aurait en effet pu accueillir une population plus importante que d’autres régions d’Asie occidentale, renforçant ainsi cette affirmation. De plus, sa position géographique stratégique en faisait un point de départ idéal pour les vagues successives de migrations. Si l’on en croit ces travaux, le plateau perse aurait alors servi de foyer à nos ancêtres pendant environ 20 000 ans, offrant un refuge et un lieu de développement avant leur dispersion à travers l’Eurasie et au -delà. À en juger par nos génomes actuels, la deuxième vague d’hommes modernes venus d’Afrique, a été la plus importante. Homo sapiens mettra 12 000 ans pour arriver en Europe. Puis encore 18 000 ans pour arriver par petits groupes à traverser la Béringie et arriver en Amérique. Et à partir de là une dernière vague de migration atteint le sud du continent américain il y a 14 000 ans, achevant ainsi le peuplement de tous les continents. 60 000 – POPULATION MONDIALE ESTIME A 1 000 000 INDIVIDUS Cela reste des suppositions qui se contredisent en fonction des différents auteurs. Mais, rendez-vous compte, une ville comme Marseille ou Lyon éparpillée sur toute la surface de la Terre. Cela tenait du miracle de croiser un autre homo à cette époque. Cela représente 1 individus pour 150 km² ou 3666 individus en France. Lorsqu’arrive la dernière glaciation, vers – 70 000, l’abaissement du niveau marin remet en contact les trois humanités. L’Homo sapiens s’impose partout, élimine les hommes de Java puis les hommes de Néandertal, et s’étend entre – 50 000 et – 40 000 sur le s terres continentales encore non peuplées : l’Australie, les deux Amériques et un peu plus tard la Sibérie. La population mondiale a pu alors atteindre 1,2 à 1,5 million dont 1 million pour l’Afrique et l’Asie, 50 000 pour l’Australie, 300 000 pour l’Amér ique -Sommaire

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