FRISE CHRONOLOGIQUE 1795

du nez long, large et plus saillant des Néandertaliens a aidé les Homo sapiens, en provenance d’Afrique, à s’adapter à des climats européens plus froids et donc à traverser le reste des continents et à faire de nous ce que nous sommes aujourd’hui. En résum é, notre nez fait notre force, et force est de constater que c’est avec le mélange des genres que l’on obtient la meilleure version de l’humanité. image image Pour étudier la potentielle dangerosité de micro-organismes libérés des fontes glaciaires sibériennes, des chercheurs français ont ramené à la vie des virus endormis depuis des centaines de millénaires. Le réchauffement climatique entraîne la fonte des glaces, libérant des microbes prisonniers depuis des centaines de millénaires. Pour étudier ces micro- organismes, l’équipe du microbiologiste Jean -Marie Alempic du Centre national français de la recherche scientifique a ressuscité plus d'une dizaine de "virus zombies" du permafrost sibérien. Leur étude n’a pas encore été évaluée par des scientifiques indépendants, mais est disponible sur le site bioRxiv. Baptisé Pandoravirus yedoma , ce pandoravirus est "un virus géant" assez grand pour être visible au microscope optique, avec des longueurs supérieures à un demi-micron (un millième de millimètre). "En raison du réchauffement climatique, la fonte irréversible du permafrost libère de la matière organique gelée pendant un million d'années, dont la plupart se décompose en dioxyde de carbone et en méthane, renforçant encore l'effet de serre ", constatent les chercheurs. " Une partie de cette matière organique est également constituée de microbes cellulaires ressuscités ainsi que de virus restés en sommeil depuis la Préhistoire . Le manque d’études menées sur ces derniers suggère à tort que de tels événements sont rares et que les « virus zombies » ne constituent pas une menace pour la santé publique". Pour déterminer l’impact qu’ils pourraient avoir sur la santé humaine, ils ont analysé 13 nouveaux virus isolés de 7 échantillons différents de permafrost sibérien ancien, un de la rivière Lena et un du cryosol du Kamtchatka. Pour l'équipe, les virus découverts en Sibérie avaient toujours le potentiel d'être des agents pathogènes infectieux. "La situation serait bien plus désastreuse dans le cas de maladies végétales, animales ou humaines causées par la résurgence d'un ancien virus inconnu" , écrivent-ils. Pas très rassurant tout cela, quand on joue aux apprenties sorciers et qu’on ouvre la boite de Pandore. Oui c’est de la que provient le nom du virus géant. -Sommaire 48 500 – RUSSIE - LE PLUS VIEUX VIRUS AU MONDE

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