FRISE CHRONOLOGIQUE 1795
11 000 – BRESIL - VESTIGES AMÉRINDIENS image image image Vestiges des Amérindiens dans des grottes de la forêt amazonienne au nord du Brésil. Des dizaines de milliers de peintures rupestres ornent les parois de deux sites perdus dans la forêt colombienne, Chiribiquete et la Lindosa. À cause de la guerre civile, ce trésor archéologique est longtemps resté méconnu du public comme des chercheurs. Ces énigmatiques glyphes rouges représentent des vampires, des serpents, des oiseaux, des tapirs, des jaguars, des danseurs, des chasseurs... La variété des styles graphiques – personnages-bâtons, silhouettes à peine esquissées ou figurations très réalistes – suggère que des cultures variées ont contribué à cette œuvre complexe . image image image Orion est l'une des constellations les plus reconnaissables du ciel. Visible l’hiver sous les latitudes européennes, la figure du géant Orion se dessine par neuf étoiles principales : quatre (dont Bételgeuse et Rigel sont de première grandeur) forment un rectangle et trois sont alignées dans le Baudrier, appelées aussi les Trois Rois. Elle représenterait en réalité un chasseur, avec ses épaules, sa tête et ses jambes. Pour certains scientifiques, cette constellation serait à l'origine du site de Göbekli Tepe. Depuis l’Antiquité, les hommes ont remarqué qu’Orion dominait le ciel d’hiver sous nos latitudes. Elle apparaît en octobre et disparait en avril après avoir culminé dans le ciel à la mi-décembre. Certaines civilisations ont vu en Orion une tortue, une pieuvre ou un caïman, mais la grande majorité y a discerné une figure humaine , celle d’un guerrier avec son arc et son bouclier . Les Indiens parlaient d’un roi touché par une flèche, les Arabes d’un géant. Les Mayas portaient une attention particulière à la co nstellation d’Orion comme centre de la Création. Les Egyptiens y voyaient le lieu de repos de l’âme d’Osiris. Le plateau de Gizeh avec ses pyramides et le Sphinx, serait une représentation de la constellation d’Orion transposée au sol. Les 3 étoiles du baudrier d’Orion se nomme Alnitak, Alnilam et Mintaka. Le premier recensement scientifique connu des étoiles d’Orion figure dans L’Almageste de l’astronome grec d’Alexandrie Claude Ptolémée (vers 150 AEC). « La première ligne désigne non pas une étoile mais une nébuleuse. La deuxième décrit Bételgeuse, donne sa longitude et sa latitude. L’autre étoile de première grandeur, qui sera ultérieurement connue sous le nom de Rigel, est décrite quelques lignes plus bas, comme « l’étoile brillante qui est dans le pied gauche en contact avec l’eau ». Dans la mythologie grecque, le chasseur géant Orion poursuit les Pléiades, tenant de la main gauche une peau de bête ou un bouclier, brandissant de l’autre une massue ou une épée pour combattre le Taureau qui se précipite sur lui. Orion est donc un thème de choix pour les anciens cartographes du ciel. Les représentations figuratives de la constellation d’Orion ont beaucoup changé tout au long de l’histoire de l’Uranométrie -Sommaire 10 560 – LA CONSTELLATION D’ORION
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