FRISE CHRONOLOGIQUE 1795

Le Néolithique (5000-2000 AEC) voit arriver de nouvelles populations qui développent le pastoralisme et commencent à modifier le paysage. "Parmi les découvertes les plus notables, on a trouvé des traces du Néolithique à l'Ile-Rousse et Sotta qui ont révélé que les premiers habitants de l'île datent du Néolithique ", a expliqué le président de l'Inrap, Dominique Garcia. "C'étaient des agriculteurs et des cultivateurs, c'est une originalité, il n'y a pas d'homme de Néandertal ou de la préhistoire ancienne en Corse" "La Corse est un dossier scientifique important pour nous parce que ce qu'on trouve dans l'île, on ne l'a pas ailleurs". "Pour l'Inrap, ça fait partie des cinq plus belles découvertes de ces 20 dernières années", s'est félicité M. Garcia. Autre originalité corse, " des équipes de l'université de Corse et de l'Inrap travaillent sur l'étude sanitaire et pathogène des populations, ce qui peut nous aider demain, à mieux saisir la manière dont les épidémies se diffusent", a-t-il souligné, précisant que " des éléments se conservent notamment dans l'ADN au niveau des dents ". Cependant, on ne sait rien sur la couleur de peau des premiers corses pour le moment. Au Néolithique moyen (4000-3000 AEC), ils font déjà commerce de leur huile avec la Sardaigne. Les premiers menhirs et cercles dolméniques sont érigés à cette époque. De l’âge du bronze au IIe millénaire avant notre ère, de nombreux dolmens, menhirs et statues-menhirs sont mis en place. Des murs sont élevés et des voûtes en encorbellement construites. La Préhistoire a laissé, en Corse, de nombreux vestiges. Il y a encore des quantités de sites qui n’ont pas été fouillés. On peut cependant découvrir de très beaux alignements à Filitosa ou Cauria, des sites mégalithiques à Sotta ou Lévie, la « grotta scritta » et ses peintures pariétales à Olmeta-du-Cap et de nombreux autres sites à découvrir dans les microrégions. image image image image Les chercheurs ont analysé les restes de 230 chats morts il y a plus de 8.500 ans pour les plus âgés et durant la première moitié du 20e siècle pour les plus jeunes. " Mais seuls six ont donné des résultats. L’ADN des autres chats, était trop fortement dégradé ", déplorent les scientifiques. Qu'importe : avec les échantillons disponibles, ils ont malgré tout réussi à suivre le parcours de ces petits félins à travers les âges. Ils ont également confirmé, dans leur étude parue le 19 juin 2017 dans la revue Nature Ecology & Evolution, que les chats qui partagent nos vies ne descendent pas du chat sauvage européen, mais du chat sauvage d’Afrique, un animal que l'on retrouve encore en Afrique du Nord et au sud de l'Asie Mineure. Cependant il est très difficile de déterminer avec exactitude quand a débuté la domestication. Attiré auprès des premiers agriculteurs de l’humanité par l’afflux de rongeurs que les stocks de grains provoquaient, on suppose que le petit félin sauvage a accompagné des populations depuis le Croissant fertile jusqu’à l’Europe dès sa néolithisation, ver s -Sommaire 6 500 – FAUNE - LA DOMESTICATION DES CHATS

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