FRISE CHRONOLOGIQUE 1795

y fasse cas. À l’époque, Champollion n’a pas encore déchiffré les hiéroglyphes et l’archéologue ignore qu’il entre dans la tombe de Séthi Ier, deuxième roi de la XIX e dynastie et père de Ramsès II. Dans ce tombeau se trouve un bas-relief très intéressant qui dépeint dans le livre des portes, avec précision, l’apparence de quatre peuples de cette époque. Les Syriens – les Nubiens – les Eurasiens – et les Egyptiens. On peut facilement comprendre encore une fois par leur couleurs de peau respectives que les É gyptiens n’étaient pas du tout blancs comme les Eurasiens ou même les Syriens ni noir comme les Nubiens, mais plutôt marron de peau comme beaucoup d’Africains. N’oubliez pas qu’il existe 66 couleurs de peau différentes dans le monde. image image Malgré tout, cela reste une des plus grandes polémiques sur ces premiers Egyptiens que la plupart des anciens égyptologues ont beaucoup de mal à éclaircir. A partir de 1650 avec la traite esclavagiste et plus tard avec la campagne Napoléonienne en Egypte d e 1798 EC, il est impossible d’accepté qu’un peuple africain ai pu réaliser toutes ces merveilles. L’origine négro-africaine de la 1ère civilisation connue aurait été cachée, pour préserver la légitimité coloniale. Un noir reste un esclave un point c’est t out et le restera jusqu’en 1848 avec la fin de l’esclavage. Soi - disant…. Selon une étude publiée par l’ONG australienne Walk Free, 30 millions de personnes dans le monde sont encore victimes d'esclavage, dont 9 000 en France. L ’esclavage n’a pas disparu après avoir été aboli, contrairement à ce que l’on pourrait penser. (Voir 6 000 AEC - LES 1 er ESCLAVES) Je tiens quand même à rappeler que les historiens qui ont déjà essayez de blanchir l’histoire, n’en sont pas à leur premier coup d’essais. Le Far -Ouest américain en a fait aussi l’expérience avec sa très grande cinématographie sur les cow -boys et les Indiens. Sachez qu’en 1875, un cow -boy sur 4 était noir. En 1850 il y avait 3.2 millions d’esclaves travaillants aux Etats-Unis. A peine affranchis de l’esclavage, des Afro -Américains furent parmi les premiers cow-boys. La documentariste Cécile Denjean leur rend leur juste place dans le récit de la conquête de l’Ouest. « Depuis plus d’un siècle, le face -à face entre cow- boys et Indiens est présent dans l’inconscient collectif. Mais comme l’histoire du Far West a été fabriquée, réécrite et, de fait, blanchie par Hollywood, les cowboys Afro- Américains n’y ont qu’une place infime, alors qu’ils ont été une partie intégrante de cette histoire ». « En 1956, le destin tragique de La Prisonnière du désert, film de John Ford, émeut l’Amérique. Nul ne se doute alors que le valeureux justicier interprété à l’écran par John Wayne s’inspire du cow -boy afro-américain Britton Johnson, parti à la recherche de sa femme et de ses filles, kidnappées par les Indiens Kiowas. Pour être un héros, il fallait être blanc », résume l’historien Art Burton, dans le documentaire Black Far West sur la chaine Arte. image image vidéo Cécile Denjean rétablit donc la vérité. En s’appuyant sur de nombreux témoignages d’historiens et d’épatantes archives photographiques, la documentariste rend leur juste place aux Afro- Américains dans le récit de la conquête de l’Ouest. L'un des cow-

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