Frise Chronologique

éruptive de la Lune. Alors que les basaltes recouvrent environ 30 % de la surface visible, formant les vastes régions sombres que nous appelons les « mers lunaires », ils ne sont présents que sur 2 % de la face cachée. Une différence notable donc, qui reste encore mal expliquée. Cette dichotomie prend elle son origine avec la formation même de la Lune ? Ou résulte-t-elle d'un événement ultérieur ? Certaines études suggèrent en effet que l’impact géant ayant produit le bassin Pôle Sud-Aitken pourrait avoir déstabilisé la structure interne du satellite, entrainant une redistribution des éléments chimiques dans le manteau lunaire et déclenchant un volcanisme massif du côté opposé, c'est-à-dire sur la face visible. Les analyses des échantillons rapportés par les missions Apollo et Luna suggèrent ainsi que cette phase d'intense volcanisme se serait produite majoritairement entre 4,2 et 3 milliards d'années. Les échantillons rapportés par « Chang'e 6 » et provenant du bassin Pôle Sud-Aitken, dont les résultats ont été publiés dans la revue Science, révèlent que ces basaltes sont en effet largement appauvris en éléments KREEP. Leur datation donne d'ailleurs un âge de 2,83 milliards d'années, ce qui suggère qu'un volcanisme « tardif » s'est également produit sur la face cachée de la lune. image C'est un âge de géologie, marqué à la fois par l'apparition des premières croûtes continentales et par l'origine de la vie mettant en place la biosphère. L’Archéen est une période d’intense activité magmatique qui a conduit à l’extraction de près de s 3/4 du volume de la croûte continentale à partir du manteau qui a une épaisseur de 2885 km. Les roches les plus anciennes et qui affleurent sur de vastes surfaces (3000 km2) sont les gneiss d’Amitsôq au Groenland. Il s’agit d’anciennes roches magmatiques (granitoïdes) aujourd’hui transformées en gneiss par métamorphisme . image image image La galaxie d’Andromède est la seule qu’on puisse voir à l’œil nu dans l’hémisphère nord. Selon les résultats de simulations numériques menées par une équipe franco chinoise qui a utilisé les moyens du calcul haute performance du GENCI, la galaxie d'Andromède se serait formée il y a moins de trois milliards d'années seulement, à une époque où la Terre existait déjà, et serait le résultat de la collision de deux galaxies. Les galaxies de la Voie Lactée et d’andromède sont séparées par 2.5 millions d’années lumière de distance. Malgré la grande distance qui sépare les deux galaxies, les scientifiques suggèrent que la fusion entre elles a déjà commencé à une vitesse d’environ 113 km par seconde. A cette vitesse il faudra cinq milliards d’années lumières -Sommaire 4 000 000 000 – PÉRIODE DE L’ARCH ÉEN -Sommaire 4 000 000 000 – TERRE – GALAXIE D’ANDROMÈDE

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