Frise Chronologique
sur le pôle serait le même que la fonte des glaces du Groenland. Les humains auraient pompé 2 150 gigatonnes d’eau entre 1993 et 2010, occasionnant une élévation de 6 mm du niveau de la mer, point de chute des eaux puisées. Pour la nouvelle étude, les cher cheurs ont créé un modèle scientifique leur permettant d’ajouter virtuellement des masses d’eau à la Terre, afin de voir la position du pôle selon différents scénarios. Quand les chercheurs ont intégré à leur modèle 2150 gigatonnes de redistribution des eaux souterraines, ils ont obtenu la position réelle du pôle. Sans cela, le pôle était décalé de 78,5 cm, soit 4,3 cm de dérive par an. Cette simulation a ainsi permis de quantifier ce phénomène liant la redistribution de l’eau à la localisation du pôle, mis au jour seulement en 2016. Derrière le phénomène d’apparence anecdotique, il y a des sujets de préoccupation. D’abord écologiques : qui dit déplacement des eaux souterraines, dit leur épuisement sur une zone du fait de l’irrigation. Les réserves en eau douce de la planète, qui ne constituent que 3 % de l’eau présente sur Terre, se raréfient et cette étude rappelle l’ampleur de leur surexploitation. image Il y a 4 milliards d’années, notre petite planète bleue était couverte de volcans. Ils libéraient dans l’atmosphère primitive de la vapeur d’eau et des gaz, dont du chlore et du soufre. Quelques centaines de millions d’années plus tard, les océans se sont formés en partie par condensation d’une partie de la vapeur d’eau générée par la formation de notre planète. Ces gaz se sont ensuite dissous dans les océans sous forme de sulfate pour le soufre et de chlore. Il y a quelque 49 millions de milliards de tonnes de sel dissous dans les mers, l'équivalent d'une couche globale de 45 mètres d'épaisseur. En moyenne, un litre de son eau contient 34,7 g de sel, soit l’équivalent de 6 cuillerées à café. L’eau a beau être essentielle à notre survie, plus de 96 % des plans liquides de la planète sont imbuvables pour les humains, car ils contiennent trop de sel. Nous ne pouvons pas boire toute cette eau salée, car nos reins sont incapables d’y faire face. L ’eau salée contient plus de trois fois la quantité de sel normalement présente dans le sang humain. C’est donc ingérable. Le sel s’accumule ensuite et absorbe davantage d’eau, ce qui entraîne une déshydratation. Les océans ne sont pas uniformément salés comme on pourrait le croire. Les eaux du Pacifique équatorial sont faibles en sel, mais les niveaux dans l’Atlantique sont plus élevés. Le Pacifique Nord à une te neur plus faible en sel, à la différence de l’atlantique nord où la concentration est plus élevée. L’océan Indien occidental est élevé, la partie orientale faible. -Sommaire 3 900 000 000 – TERRE – POURQUOI L’EAU RETOMBE SUR LA TERRE -Sommaire 3 900 000 000 – TERRE - LE SEL DANS LES OCÉANS
-Sommaire
145
Made with FlippingBook - professional solution for displaying marketing and sales documents online