Frise Chronologique
molécule est 100 fois plus petite qu’un virus, l’atome 10 fois plus petit que la molécule, le noyau 10 000 fois plus petit que l’atome et le quark 100 000 fois plus petit que le noyau. Dans l’état actuel de la science, les quarks ne sont pas formés d’autres composantes, de sorte que ce sont les choses les plus petites que nous connaissions. En fait, ils sont si minuscules que les scientifiques ne sont même pas certains qu’ils aient une t aille : ils pourraient être incommensurablement petits. Nous savons qu’ils sont au moins un milliard de milliards de fois plus petits que la longueur du mètre. Les quarks sont les choses les plus petites que nous connaissions, mais y a-t-il une limite à la petitesse possible de toute chose ? Nos théories actuelles s’effondrent à une échelle appelée longueur de Planck, qui est 100 milliards de milliards de fois plus petite que la taille d’un proton, ou 10 puissance 34 fois plus petit qu’un mètre. Pour aller à plus minuscule que cela, nous aurions besoin de théories physiques complètement différentes. Même s’il est impossible de « voir » quoi que ce soit à cette lim ite avec nos yeux, un microscope ou toute autre méthode, les physiciens explorent cette limite minuscule à l’aide de nombreux outils mathématiques. image image L'intrication quantique est une caractéristique fascinante de la physique quantique. La théorie de l'infiniment petit. Lorsque deux particules sont dans un état d'intrication quantique, l'état de l'une détermine celui de l'autre, quelle que soit la distance qui les sépare. Les équipes d’ATLAS et de CMS ont observé une intrication quantique entre un quark top et son homologue d’antimatière. Ces observations s’appuient sur une méthode récemment proposée pour utiliser des paires de quarks top produits au LHC c omme nouveau système d’étude de l’intrication. Le quark top est la particule fondamentale la plus lourde connue. Un tel état est dit « intriqué » ou « enchevêtré », parce qu'il existe des corrélations entre les propriétés physiques observées de ces particules distinctes. En effet, le théorème de Bell démontre que l'intrication donne lieu à des actions non locales. Ainsi, deux objets intriqués O1 et O2 ne sont pas indépendants même séparés par une grande distance, et il faut considérer {O1+O2} comme un système unique. Cette observation est au cœur des discussions philosophiques sur l'interprétation de la mécanique quantique. En effet, elle remet en cause le principe de localité défendu par Albert Einstein mais sans le contredire tout à fait car des échanges d'informations à une vitesse supraluminique restent impossibles et la causalité est respectée. L'intrication quantique a des applications potentielles dans les domaines de -Sommaire 13 700 000 000 – UNIVERS – L ’INTRICATION QUANTIQUE
67
Made with FlippingBook - professional solution for displaying marketing and sales documents online