Frise Chronologique

anglais) d'une galaxie avec une estimation de sa distance. En 2012, la valeur de la constante de Hubble est estimée à 74,3 ± 2,1 (km/s)/Mpc (kilomètres par seconde et par mégaparsec). Depuis 2018 cette loi a été rebaptisé « Loi Hubble-Lemaitre ». Elle concerne le Belge Georges Lemaître et sa prééminence en ce qui concerne la fondation de la cosmologie moderne . Il avait, 2 ans avant Hubble compris et expliqué l’expansion de l’Univers. Actuellement, il semblerait que l’univers présente des taux d’expansion disparates. À l’heure actuelle, les scientifiques ont utilisé les télescopes spatiaux James Webb et Hubble pour vérifier que cette observation n’est pas attribuable à une erreur de mesure. Les astronomes, utilisant les télescopes spatiaux James Webb et Hubble, ont étayé l’un des dilemmes les plus déroutants dans le domaine de la physique à savoir, les taux d’expansion différentiels apparents de l’univers en fonction de la direction de l’observation. Ce phénomène, appelé « tension de Hubble », a des implications importantes, nécessitant potentiellement des révisions dans le domaine de la cosmologie dans son ensemble. La première méthode de mesure de la constante de Hubble s’appuie sur l’étude des fluctuations du fond diffus cosmologique (CMB), qui représente l’écho lumineux du Big Bang. Les scientifiques examinent ces fluctuations pour estimer l’expansion initiale de l ’univers. Entre 2009 et 2013, le satellite européen Planck a cartographié ces fluctuations et a calculé une constante de Hubble de 67 km/s/Mpc (kilomètres par seconde par mégaparsec). La seconde méthode, appelée la règle de distance cosmique, se base sur l’observation des étoiles Céphéides. Ces étoiles, en fin de vie, pulsent à des rythmes et des luminosités spécifiques, permettant aux astronomes de calculer leur distance et d’établir u ne sorte de « règle de distance cosmique ». En analysant la lumière de ces Céphéides, les chercheurs ont évalué la vitesse d’expansion de l’univers à environ 74 km/s/Mpc, une valeur nettement plus élevée que celle obtenue via le CMB. Les résultats, publiés le 6 février 2023 dans l’Astrophysical Journal Letters, suggèrent une faille fondamentale dans notre compréhension de l’univers. Ces valeurs divergent de manière alarmante, suggérant que les deux méthodes évaluent l’expansion de l’univers à des vitesses différentes . Cette tension qui a été mise en évidence en 2019 grâce au télescope spatial Hubble. Puis, en 2023, des mesures encore plus précises du télescope James Webb (JWST) ont corroboré cette différence. Aujourd’hui, une nouvelle a nalyse croisée entre Hubble et Webb confirme que cette anomalie n’est pas due à une erreur de mesure. Selon les chercheurs, cette découverte met en lumière un possible défaut fondamental dans notre compréhension de l’univers. La persistance de la tension de Hubble pourrait exiger une refonte majeure de la cosmologie. La divergence suggère que notre modèle de l’univers – qui repose sur les

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