FRISE CHRONOLOGIQUE 1795

difficiles à déchiffrer dans les livres de comptabilité. En 1299, la ville a interdit l'utilisation de numéros arabes dans les contrats et documents officiels. Le zéro en particulier est l'objet de discorde. Ce chiffre, qui n'en est pas un et peut pourtant représenter plusieurs de dix, inquiète les Italiens. Les nombres négatifs suscitent aussi la méfiance. D'un autre côté, la supériorité arithmétique du système arabe est immédiatement évidente pour les commerçants et même les plus sceptiques doivent, à un moment donné, admettre que le nouveau système offre une facilité de calcul inégalée. Les nombres arabes se sont répandus en Europe depuis l'Italie sur les routes commerciales au XVe siècle... Pour ce qui est du pays d’origine, en réalité, tout circulait en Asie centrale à cette époque, via les marchands, les moines bouddhistes sur la Route de la soie. Pourtant, malgré cette histoire mondiale, l’origine des chiffres a toujours été utilisée politiquement. Nationalistes indiens, colons anglais, musulmans, hindous, chrétiens... tous ont revendiq ué être à l’origine de cette forme de rationalité devenue une norme internationale. Le 0 par exemple a fait couler beaucoup d’encre. L’Europe chrétienne l’a même considéré comme hérétique. Son nom en sanskrit signifie "le vide" ; une absence de Dieu, qui était insupportable. Et pourtant, c’est le nom arabe du zéro, “sifr” qui, dérivé dans notre langue, donne finalement son nom à cet ensemble qu’on appelle “chiffres”. Mais la question est quand même toujours là : aujourd’hui, on n’utilise pas des lotus comme les pharaons égyptiens, ni des barres sumériennes, ni les visages mayas. Pour les symboles mathématiques toujours en vigueur aujourd’hui c’est une autre histoire. Avant on utilisait des lettres pour faire les opérations. Par exemple la lettre P pour plus et la lettre M pour moins. L’apparition des symboles standards sont apparus bien plus tard vers 1460 EC. Les signes « plus et moins » sont apparu en 1489 grâce à l’allemand Johannes Widman. Le signe « égal » en 1557 par l’ anglais Robert Recorde et la « croix de multiplication » par l’anglais William Oughtred en 1631 et finalement le signe « divisé » par l’allemand Ran en 1659 . image image image Que vient faire cette information dans cette frise ? A une époque où les nombres arabes n’étaient pas encore en vigueur. Tout simplement parce que c’est mon village depuis toujours et je lui rend grâce. C’est surtout intéressant pour ceux qui habite à côté. image image image image image image image image image image image Probablement originaire d’une villa romaine, Pesillà de la Ribera ( Pidilianum ) est mentionnée pour la première fois en 876, dans la donation faite par Anne, petite-fille du comte Berà I, épouse d’Étienne, au comte Radulf et à son épouse Ridlinda de la ville -Sommaire 876 – PIDILIANUM – PESILLA DE LA RIVERA (PEZILLA LA RIVIÈRE)

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