FRISE CHRONOLOGIQUE 1795
de Pesillà avec ses églises. Le plan du village est très clair : un cercle assez régulier de maisons entoure l'église, qui a toutefois une position excentrée, due probablement à une reconstruction. Une porte fortifiée subsiste au nord-est ainsi que quelques fragments de murs près de l'entrée sud-ouest. Ce « cercle » de maisons a environ 95 m de diamètre nord-sud et 105 m d'est en ouest. Ces dimensions, supérieures à celles d'une cellera de trente pas, s'expliquent peut-être par une église de taille plus importante, ou par un agrandissement au moment de la construction des murs en dur. Le secteur médiéval du village de Pesillà a un plan presque circulaire, d’un diamètre de 80 m, et s’organise autour de l’église. À l’intérieur de l’enceinte, il y avait une rue parallèle aux murs et deux rues transversales. Il y avait peut-être trois portails, dont seul le nord-est a été conservé. On peut voir quelques fragments du mur faits de cailloux ; Ils ont été découverts en partie à la suite des travaux qui ont été effectués dans les maisons qui les jouxtent. Certes, les limites de cette ville fortifiée coïncident approximativement avec les limites de la sagrera de l’église de ce village, dédiée à Sant Sadurní. Pézilla présente l'intérêt d'une ancienne villa, d'origine probablement antique, sur laquelle ont été établies très tôt deux églises et où l'habitat s'est concentré autour de l'une d'entre elles, sous la forme d'une cellera dont les textes et le plan ont gardé la trace, alors que l'autre conservait une fonction plus strictement funéraire. Le rôle des abbés de Lagrasse dans la préservation de cette cellera et sa fortification est à souligner. Si nous regardons la zone entre les rivières Aglí et Têt, nous constatons que, un peu loin des marais de la côte, après Labeianum (916), se trouvent les villes de Clairà (Cleiranum, 1013) et Pià (Apianum, 901), sur les rives gauche et droite de l’Aglí. 12 Plus haut, sur la rive gauche se trouvait Turà (Turano, 1211), où se trouve l’ermitage de Sant Martí, et sur la rive droite Ribesaltes, où il y avait peut-être un autre lieu d’établissement de tradition ancienne, bien que le toponyme actuel soit catalan. 13 Un peu plus haut, nous trouvons le village et la municipalité d’Espirà d’Aglí (Aspirano, 1098). Au sud-oue st d’Espirà se trouve la municipalité de Baixàs (Baxianum, 843). Si l’on suit la Têt, depuis la mer, on trouve, une fois passé Castellrossello, sur la rive gauche, le Vernet, au début du Moyen Âge aussi appelé Agarani (901), et sur la rive droite Perpignan (Perpinianum, 927). Si nous continuons sur la rive gauche du Têt, il y a San Esteve, à l’époque carolienne encore appelée Acutiano (843). Puis, en suivant le même côté de la rivière, vous arrivez à deux villes, Baó et Vilanova de la Ribera. Plus haut, sur la rive sud du fleuve, nous trouvons le Soler, Pallaganum (876), et au nord, Pesillà de la Ribera (Pidilianum, 876). Devant lui se trouvait Rellà (Rilianum, 941), dans ou près de la municipalité de Sant Feliu d’Avall. En continuant plus à l’ ouest, nous trouvons Cornellà de la Ribera (Cornelianum, 898), Pulianum (953) qui était
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