FRISE CHRONOLOGIQUE 1795

avancer en suivant les troupeaux (source de nourriture) et les rivières (source d’eau potable) : ils ont calculé deux itinéraires dont le plus court est quand même de presque 1 000 kilomètres. Le voyage a donc pu être réalisé sur plusieurs générations à moins que la statuette ait servi d’échange entre populations. En 2018 la vénus avait posé un problème au réseau social Facebook qui interdisait sa publication pour raison de nudité… Cette polémique s’est arrêtée quand Facebook a autorisé la diffusion. 24 000 – HOMO SAPIEN - LES DERNIERS NÉANDERTAL IENS image image image image En 2006, une équipe internationale de paléoanthropologues chargée de fouiller la grotte de Gorham, à Gibraltar, un site connu pour ses nombreux campements néandertaliens, rend ses conclusions : les individus enfouis dans les couches stratigraphiques qu’ils ont étudiées ont trouvé la mort ici il y a environ 24 000 ans. Ce qui en fait le s derniers représentants de l’espèce dont nous ayons à ce jour retrouvé la trace. En dehors de cet ultime refuge, tous les vestiges d’occupation néandertalienne découverts en Europe et au Proche-Orient cessent vers 38 000 ans. Dotées d’une démographie moins dynamique que celle de Sapiens, les populations néandertaliennes auraient tout bonnement été absorbées par ces dernières. Des hybridations entre les deux espèces auraient ainsi eu lieu, tournant à l’avantage d’Homo sapiens. Et ce d’autant que, selon certains scientifiques, les métis entre un homme néandertalien et une femme Sapiens auraient été stériles, l’inverse n’étant pas vrai. Les clans Sapiens se seraient enrichis de ces mélanges, contrairement aux néandertaliens qui auraient lentement périclité. Ces hybridations expliqueraient par ailleurs les découvertes de ces dernières années, affirmant que 1 % à 4 % du patrimoine génétique des Européens et des Asiatiques sont issus du génome néandertalien. 24 000 – RUSSIE - STRUCTURE EN OS DE MAMMOUTHS image image image image l'étude a été publiée par des scientifiques dans la revue Antiquity . Ces derniers ont annoncé avoir mis au jour en Russie sur le site Kostenki 11, sur une rive du fleuve Don, près de la ville de Voronej, une mystérieuse construction de l'âge de glace : un cercle de 12 m de large, constitué de centaines d'os de mammouths. Certains l'ont surnommé "Bonehenge", en référence à Stonehenge. Si sa fonction exacte reste floue, ils pensent qu'elle pourrait avoir servi d'habitation, au moins temporaire, à la population soumise aux rudes conditions du dernier âge glaciaire. Une période durant laquelle les températures hivernales descendaient régulièrement sous la barre des -20° Celsius. Le site révèle la présence d'une cinquantaine de mâchoires inférieures et d'une soixantaine de crânes de mammouths ainsi que des restes de rennes, de chevaux, d'ours, de loups et de renards. Autant d'ossements qui auraient servi à construire le cercle, mais aussi les murs qui l'entouraient. Non sans mal. -Sommaire -Sommaire

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