FRISE CHRONOLOGIQUE 1795

terrestres apparurent également entre l'Australie, la Tasmanie et la Nouvelle-Guinée, formant ainsi un grand continent nommé Sahul. La dernière glaciation a laissé de nombreuses traces visibles dans des régions qui, aujourd'hui, ne sont plus recouvertes par les glaces. La déglaciation se serait déroulée en cinq étapes, sur environ 8 000 ans. Elle s'est soldée par une hausse des températures d'environ 4 °C et une élévation du niveau marin d'environ 120 mètres, isolant tous les continents à nouveau. 11 700 – DANGER - CLIMAT - RÉCHAUFFEMENT DE LA TERRE Il y a eu une h ausse du niveau de la mer de 120 m jusqu’en -6000 AEC - 14 m les premiers 350 ans. Publié le 29 mars 2012 dans la revue Nature. Peut-être le 1 er déluge. 2eme vers -8400 AEC et 3eme vers -2104 AEC avec Noé. L'étude a été réalisée à partir de l'analyse des poussières (plus leur teneur est abondante et plus le climat est froid) et de certains isotopes de l'oxygène et de l'hydrogène retrouvés dans les carottes de glace du forage NorthGRIP au Groenland. Ce dernier, d'une épaisseur de plus de 3 kilomètres, permet de remonter l'histoire du climat sur 125 000 ans. Ces mesures « permettent pour la première fois de comprendre l'anatomie des changements climatiques passés », affirme dans un communiqué Jean Jouzel, directeur de l'Institut Pierre-Simon-Laplace. Les variations abruptes de la dernière déglaciation tout comme le brusque recul de la banquise arctique pendant l'été 2007 « sont liés, selon lui, à des modifications radicales de la circulation atmosphérique ». image image image image Les mécanismes climatiques qui ont permis au Sahara de se couvrir de végétation à l'Holocène inférieur (il y a ~12000 à 6000 ans) viennent de s'éclaircir grâce à l'analyse des sédiments du lac Tislit au Maroc. Dans une étude publiée dans la revue PNAS, des chercheurs de l’Institut des Sciences de l'Évolution de Montpellier (ISEM – CNRS / IRD / Univ. Montpellier) et du Laboratoire d'océanographie et du climat : expérimentations et approches numériques (LOCEAN – CNRS / MNHN / IRD / Sorbonne Univ.) en collaboration avec une équipe internationale ont démontré que les pluies méditerranéennes d'hiver et les pluies d'été de la mousson africaine étaient renforcées et se rejoignaient dans le Sahara à l'Holocène. Leurs simulations démontrent que cette combinaison des deux systèmes de pluie était nécessaire à l'existence du Sahara vert. Le Sahara n'a pas toujours été un désert comme nous le connaissons aujourd'hui. Des lacs fossiles et des peintures rupestres représentant des animaux de savane et d'élevage dans le Sahara témoignent d'un environnement bien plus favorable où les hommes pratiquaient le pastoralisme. Curieusement, ces images ne représentent pas -Sommaire 11 700 – CLIMAT – LE SAHARA VERDOYANT -Sommaire

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